Les éléments de la sûreté nationale, au bout de 48 heures de filature, ont réussi à mettre la main sur trois jeunes suspects, qui seraient impliqués dans l’affaire du meurtre du jeune étudiant zimbabwéen, Prosper Ndudzo, âgé de 22 ans, ayant succombé à ses blessures après avoir reçu plusieurs coups à l’arme blanche. L’affaire de ce crime effroyable est désormais entre les mains de la justice. Les parents de la victime, la communauté estudiantine du Zimbabwe en Algérie, ainsi que l’opinion publique attend avec impatience de voir justice rendue à cet étudiant, victime d’un lâche assassinat à Annaba.
Cette affaire remonte à mardi dernier, lorsque Prosper Ndudzo, un jeune Zimbabwéen qui poursuit ses études en Algérie, a été sauvagement poignardé à l’arme blanche par trois individus, ainsi mis en cause dans ce crime abject. Ces derniers avaient tenté de voler le téléphone portable de la victime, qui se trouvait dans la commune de Sidi Amar, dans la wilaya d’Annaba. Hélas, Prosper Ndudzo a rendu l’âme en succombant à ses graves blessures dans l’après midi du jour suivant, soit mercredi dernier. Le meurtre de ce jeune survenu à la fleur de l’âge, venu d’un pays lointain pour acquérir le savoir et la connaissance dans notre pays a suscité une vague de colère et d’indignation parmi l’opinion publique algérienne et africaine notamment. Aussi, plusieurs dizaines d’étudiants originaires de l’Afrique subsaharienne, ainsi que leurs compères algériens ont manifesté jeudi, dans l’enceinte de l’université de Badji Mokhtar d’Annaba, pour réclamer justice à cette victime. D’ailleurs, selon un témoignage largement relayé sur les réseaux sociaux, l’un des camarades de la victime, présent à la scène d’agression meurtrière, larmes aux yeux, il raconte que la victime a appelé à l’aide, «sans que personne ne daigne répondre à sa détresse».
Mohamed Amrouni