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APW de Aïn Témouchent : le dossier des infrastructures routières sur la table

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La commission de l’aménagement du territoire, du transport et des travaux publics de l’APW d’Aïn- Témouchent, a présenté un important dossier relatif à la situation des routes nationales (RN), des chemins de wilaya (CW) et des chemins communaux (CC). Ce dossier a consommé 06 mois de travail, un délai conséquent au cours duquel la commission a consacré l’essentiel aux sorties et aux rencontres avec les responsables des secteurs économiques et techniques concernés. La prospection, si l’on ose dire, a été minutieuse, les élus ont attaché beaucoup d’importance aux doléances et aux plaintes formulées par les populations des différentes localités de la wilaya, ainsi qu’aux observations personnelles qu’ils avaient relevées eux-mêmes. S’agissant des routes nationales (02, 35, 22 ,35A, 95, 96, 96A, 101 ,108), la commission ne s’est pas contentée d’évoquer les problèmes recensés mais les a étayés par des prises de photos montrant la nature des dégâts constatés ou l’ampleur des malfaçons observées. Pourquoi a-t-elle agi de la sorte, se demandaient certains ? He bien c’est l’unique moyen de persuader ceux qui en doutaient et qui apportaient des démentis gratuits quand ils sont invités à donner des explications.
Ne dit-on pas « qu’une photo exprime mieux que mille mots ». En résumé, la commission a relevé des fissures, des trous, des infiltrations et stagnations d’eaux de pluie, des malfaçons, des mauvaises conceptions, des obturations au niveau des passages busés ou des ponceaux, des détériorations sous l’effet de tassements différentiels, des dos, d’ânes non signalés, des défauts de signalisation, des arrêts de bus fictifs non matérialisés par des plaques de signalisation, des éboulements à cause de l’érosion, des accotements mal entretenus, des cours d’eau changeant de lits et rognant la chaussée, l’inexistence de plaques de limitation des chemins communaux ….
Quant aux chemins de wilaya(01,02,03,10,10A,10B,18,18A,19,20,22,23,26,34A,35B,59,67…) les remarques mentionnées par la commission, hormis celles citées plus haut pour les RN, il est à relever l’inexistence de la signalisation horizontale, la mauvaise qualité de la chaussée, alors que certaines routes ont été rénovées depuis peu, les accotements dégradés, des virages dangereux à élaguer, des remblais laissés sur les abords, l’inexistence de fossés permettant aux eaux de pluies de circuler, des infiltrations de provenance ignorée inondant des tronçons de chaussées, des parties déclives à renforcer…. En sus, les ponts à la sortie d’Aïn-Tolba sur la RN35 et celui à la sortie de Oued Berkeche sur la RN101 présentent un danger imminent. Les tabliers des deux ouvrages sont détériorés et les causes principales sont les inondations. À titre de rappel le pont d’oued Berkeche, mal conçu a été détérioré par un camion transportant des boissons gazeuses, il y a trois ans. Le chauffeur du véhicule a succombé à ses blessures et le camion est tombé dans l’oued. Que recommandent les élus de la commission ? C’est ce qu’attendent observateurs et témoins à travers notre modeste contribution. Les recommandations sont nombreuses et distinctes mais pour mieux cerner les problèmes posés par les élus on a préféré aller à l’essentiel et citer ceux qui urgent afin de les prendre en charge sans tarder. Primo : les points noirs recensés au niveau des routes nationales et des chemins de wilaya cités plus haut. La sûreté de wilaya en a enregistré 18 dont ceux liées au défaut de conception au niveau des ouvrages, des virages et des rond-points. Secundo : élaborer une étude de qualité relative aux portions de routes détériorées par les intempéries. Ici il y a lieu d’évoquer la partie de la RN 101 reliant Hammam Bou-Hadjar-Sidi Bel-Abbès au niveau d’Oued El Besbés, limite naturelle entre Aïn-Témouchent et Sidi Bel-Abbés. Tertio : mettre un terme aux éboulements répétitifs survenant des différentes carrières situées, en bordure des routes. Quarto : réfléchir sur un dispositif de drainage adéquat en mesure d’évacur les eaux pluviales qui causent d’énormes dégâts aux routes. Cinco : Revoir la signalisation routière verticale et horizontale et de délimitation de communes ou de wilayas.
Boualem Belhadri

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