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APRÈS LE VOTE DE LA RÉSOLUTION ALGERIENNE AU CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L’ONU : Israël menace des pays membres du CS

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Ceux qui douteraient encore de l’arrogance de l’entité sioniste doivent absolument lire cette information. Face aux différentes résolutions présentées par l’Algérie au Conseil de sécurité de l’ONU, Israël vient de laisser éclater sa colère… 

Les pays ayant voté pour l’admission de l’État palestinien à l’ONU, ont vu leurs ambassadeurs à Tel Aviv convoqués, dimanche dernier, par le ministère hébreu des Affaires étrangères. Mais pour mieux comprendre cette démarche anormale, un petit retour en arrière est utile. L’Algérie, pays membre du Conseil de sécurité de l’ONU, a présenté un projet de résolution demandant l’admission de la Palestine comme membre permanent des Nations unies. Actuellement la Palestine a le statut d’observateur. Le vote du projet de résolution qui a eu lieu, jeudi dernier, a été plus que positif malgré le veto américain qui n’a pas permis l’adoption du texte. Sur les 15 pays membres du Conseil de sécurité, 12 ont voté pour la résolution, 2 se sont abstenus tandis que les États-Unis ont opposé, comme attendu, leur veto. Parmi les 12 pays ayant voté « pour », il y a la France, le Japon, la Corée du Sud, Malte, la République slovaque et l’Équateur. Ces pays sont considérés par Tel Aviv comme n’ayant pas le « droit » de s’écarter des positions sionistes. C’est dans ce contexte que dès le lendemain du vote, les ambassadeurs de ces 6 pays ont été convoqués au ministère israélien des Affaires étrangères. Une convocation pour se voir signifier, dimanche dernier, « une vive protestation » au sujet de leur vote. Au moment où nous rédigeons ces lignes, aucune réaction après la convocation de ces pays n’a été enregistrée. Peut-être viendra-t-elle après le week-end ? Ou peut-être, le silence est une attitude adoptée sciemment ? Quoiqu’il en soit, ce n’est pas la première fois que l’entité sioniste admoneste des pays qu’elle considère alignés à ses positions. On peut citer, la convocation de l’ambassadeur français à Tel Aviv, en décembre 2014, à la suite du vote positif de son pays d’un projet de résolution palestinien. Un projet qui n’avait pas atteint les 9 voix requises et donc qui n’a pas été adopté. D’autres convocations ont été adressées à d’autres pays au fil du temps, toujours pour « défaut » d’alignement sur la position israélienne. C’est à se demander de quelles cartes dispose Netanyahou pour jouer au Caïd avec des pays qui ont rang de puissances. Quelques signaux peuvent orienter les observateurs que nous sommes. Prenons par exemple le cas des 2 abstentions à la résolution algérienne. Si pour le Royaume-Uni, le fait d’avoir été informé du veto américain suffisait à ne pas user, lui aussi, de son droit de blocage. Un seul veto suffit. Ce qui permet à l’Angleterre de rester sur sa position de la « solution à deux États ». Par contre l’abstention de la Suisse ne s’explique pas de la même manière. D’abord parce que la Suisse ne dispose pas de droit de veto. D’autre part, son historique neutralité ne veut pas dire indifférence aux défis qui affectent le globe. Alors à quoi répond cette abstention ? La Suisse, chacun le sait, est le pays du chocolat et de l’horlogerie. Mais il possède également une autre richesse, celle d’abriter les coffres-forts de la finance mondiale. Partant de ce constat, la position officielle suisse des « deux États » relève de la théorie du « bon sens ». Mais dès que les intérêts suisses sont en jeu le pragmatisme remplace la théorie. Ceci étant dit, la convocation des ambassadeurs des pays ayant approuvé la résolution algérienne a rendu fou de rage Israël. Surtout à l’idée, que de par sa légendaire résilience, l’Algérie reviendra à la charge. C’est dans cette « prévention » qu’il faut mettre la « vive protestation » de Tel Aviv. La dernière résolution algérienne du « cessez-le- feu immédiat à Ghaza » en est la preuve concrète vu qu’elle n’a fait l’objet d’aucun veto. Ni des États-Unis, ni de la Grande-Bretagne, ni de la France. Ce qui a irrité au plus haut point l’entité sioniste qui ne veut plus courir le même risque de changement de position de ses alliés. Cependant et quel que soient les moyens de pression d’Israël, son diktat, sur des puissances mondiales, ne peut pas durer éternellement. Il est indispensable pour la communauté internationale d’adopter les moyens qui s’imposent pour réduire cette emprise. Il s’agit de la paix du monde entier !

Zouhir Mebarki

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