Aucun Palestinien vivant dans la patrie, dans les territoires de 1948 de la Palestine historique, à Ghaza, en Cisjordanie occupée, dans les camps des réfugiés ou dans l’exil, n’est épargné par la politique coloniale du système sioniste d’apartheid qui, par la politique de deux poids deux mesures des occidentaux et de la communauté internationale et la normalisation des pays arabes, est conforté dans ses crimes contre les palestiniens et ses violations du droit international, dont humanitaire et des droits de l’homme.
Le ministère palestinien de la Santé a annoncé que plus de dix citoyens palestiniens, dont une fillette âgée à peine de 5 ans, ont été tués et plus de 55 blessés suite à l’agression de l’armée sioniste contre Ghaza, après qu’ un précédent bilan faisait état, le premier jour, des raids sionistes contre les palestiniens de Ghaza, vendredi de 8 martyrs palestiniens et 44 blessés. Les Brigades El-Qods, mouvement armé de la résistance palestinienne ont affirmé, avoir « bombardé Tel-Aviv, l’aéroport Ben Gourion, Ashdod, Beersheba, Ashkelon, Netivot et Sderot avec 60 missiles en réponse à l’agression continue », dans une riposte à l’agression militaire sioniste contre Ghaza, par laquelle Israël a violé le cessez le feu, conclu, l’an dernier, suite à la médiation égyptienne. Si pour les responsables politiques de l’entité sioniste, ces derniers mois, la scène intérieure est sous tensions, en raison de l’intense rivalité, en prévision des élections anticipées, la situation économique en dégradation et les échecs de la politique sioniste, durant des années à faire taire la voie palestinienne, réduire les capacités militaires de la résistance palestinienne ainsi que libanaise, le chef du gouvernement sioniste Yaïr Lapid, espère remonter la pente, avec son va-t-en guerre, pour gagner les voix des colons dont les plus extrémistes, alors que bien avant lui, ses prédécesseurs ont échoué, après avoir mené des agressions similaires, dont plus récemment Natanyahu. Depuis le début de la riposte militaire de la résistance palestinienne, par les tirs de roquettes contre Israël, jusqu’à atteindre le cœur d’Israël, Tel Aviv et son Aéroport international, Ben Gourion, et d’autres villes sionistes et villages de colons, ces derniers ont vite fait de plonger dans la peur, l’incertitude et l’insécurité, après s’être réjouis de la mort de palestiniens à Ghaza, dont le combattant résistant, du djihad Islamique, le martyr, Tayssir el-Djaâbari. Depuis vendredi soir, les israéliens ont été sommé de demeurer à proximité et l’intérieur des abris sous terre, sans savoir pour combien de temps ou de jours, alors que le Dôme de fer peine à intercepter l’ensemble des roquettes et missiles tirés par les combattants palestiniens. La résistance palestinienne a déjà fait savoir, hier, que la mobilisation de l’ensemble des factions de la résistance armée palestinienne sont à l’avant-garde de cette bataille contre l’occupant sioniste, et du côté de l’action populaire, les palestiniens ont multipliés leurs actions, hier, en Cisjordanie occupée, à El-Qods occupé et dans les territoires palestiniens de 48, contre les forces d’occupation sionistes. Alors que des drones israéliens munis de missiles ont ciblé, des terres agricoles à l’est de la ville de Gaza, les tirs des missiles de la résistance palestinienne ont paralysé l’aviation civile au-dessus du sud d’Israël, ciblé par des lancements de missiles, des véhicules sur le site militaire « Fajh », des batteries du rideau de fer Iron Dome au nord d’Alumim, et également avoir bombardé des colonies de Nir Oz et Nirim avec des roquettes et des obus de mortier tirés par les brigades d’El Qods . En ces fortes chaleurs de tirs de roquettes et de missiles à partir de Ghaza, , les israéliens sont privés de se prélasser sur les plages, après l’annonce par l’armée sioniste de la fermeture des plages de Rishon LeZion, ainsi que les plages d’Ashkelon, Ashdod, Balmachim, Zkim et Netzanim, jusqu’à nouvel ordre, selon l’arrêt ou pas des tirs des missiles et des roquettes de la résistance. Et depuis vendredi à l’heure où nous mettons sous presse, les sirènes n’ont cessé de retentir en Israël, dans les colonies sionistes, pour ne citer que ‘Or Hanir, Sderot, Sapir College, Gabem, Erez et Ifim et aussi, à Lakish, Zikim, Karmia, Netiv Ha’Asara et le nord d’Ashkelon, maintenant la vie des israëliens sous le poids de la pression et de la peur des missiles et roquettes tirés par la résistance palestienne, une situation du front interne en tension et sous les feux non sans impact, notamment politiques sur les responsables du gouvernement sioniste.
Karima Bennour
