Le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama, a affirmé que l’Algérie achèvera son mandat au Conseil de sécurité avec la conviction d’avoir pleinement assumé ses responsabilités, lors d’une séance consacrée aux menaces pesant sur la paix et la sécurité internationales. Prenant la parole devant les membres du Conseil, le diplomate algérien a rappelé la position constante de l’Algérie sur plusieurs dossiers majeurs à l’agenda international, notamment la situation en Palestine et celle du Somaliland. « Je m’associe aux interventions précédentes concernant la nature et le contenu de la situation en Palestine, ainsi que celle du Somaliland, que nous considérons comme une partie intégrante de la Somalie », a-t-il déclaré, réaffirmant ainsi l’attachement d’Alger au respect de l’intégrité territoriale des États et au droit international. Dans une allocution empreinte de reconnaissance, Amar Bendjama a tenu à saluer le travail collectif mené au sein du groupe A3+, qui réunit les membres africains du Conseil de sécurité. Il a souligné l’importance de la coordination entre ces pays pour porter les préoccupations du continent africain au cœur des débats onusiens, dans un contexte international marqué par de profondes tensions et des crises multiples. Le représentant algérien a également rendu un hommage appuyé à certains partenaires non africains ayant soutenu les causes du continent au sein du Conseil. Il a cité en particulier la représentante de la Guyana, saluant son engagement constant en faveur des dossiers africains durant son mandat, malgré son appartenance à une autre région du monde. Cette intervention intervient alors qu’Amar Bendjama vient d’être distingué par la plateforme spécialisée PassBlue, qui lui a décerné le titre de « Diplomate de l’année », en reconnaissance de son action au sein des Nations unies et de la visibilité qu’il a donnée aux positions algériennes sur les grandes questions internationales. En conclusion de son discours, le diplomate a réaffirmé la ligne de conduite adoptée par l’Algérie tout au long de son mandat : « L’Algérie quittera ce Conseil avec le sentiment d’avoir accompli ce qui devait être fait et d’avoir rempli son devoir ». Une déclaration qui résume l’approche algérienne, fondée sur la défense du multilatéralisme, le respect du droit international et le soutien aux causes jugées justes, notamment celles liées à la décolonisation, à la souveraineté des États et à la paix durable. Par cette prise de parole, l’Algérie entend ainsi marquer la fin de son passage au Conseil de sécurité par un bilan assumé, mettant en avant une diplomatie active, engagée et fidèle à ses principes historiques sur la scène internationale.
M.S.
