À chaque fois où ça va mal pour lui, le Maroc tente de se défausser sur l’Algérie en tentant de lui faire endosser la responsabilité de ses maux. Mais cette tentative, vaine, du Makhzen et ses relais ne peut pas convaincre le peuple marocain qui fait face à l’une des crises sociales et économiques des plus aigües depuis son indépendance.
La dernière trouvaille du palais royal et son gouvernement de marionnette est sa tentative de faire croire à l’existence d’un axe Alger Téhéran en élaborant un tissu de mensonges par lequel il a voulu prouver une « collusion Front Polisario-Hezbollah ». Lors de la dernière réunion de la coalition internationale contre Daech, tenue au mois de mai dernier, il avait tenté, vainement, de faire passer ce mensonge. Rien que ça, et partant du principe que plus le mensonge est gros et plus il passera mieux, Rabat a tenté de rallier à cette thèse des soutiens. Il continue d’œuvrer, via ses soutiens israéliens et certaines capitales occidentales a inclure le Front Polisario dans la liste des organisations terroristes, rien que ça.
L’envoyé spécial du président de la République chargé de la question du Sahara occidental et des pays du Maghreb, Amar Belani, a indiqué dans une déclaration au confrère Echourouk Online, reprise par le site Chihab Presse mercredi que le Maroc, continue de tenter de faire admettre à la communauté internationale l’existence d’un axe Alger-Teheran. « Ses mensonges sont une façon de fuir la situation difficile qu’il vit et ils ne sauraient tromper l’opinion publique internationale ». C’est un écran de fumée derrière lequel il tente de dissimuler la situation sociale que vit le peuple au bord de la paupérisation. Des sites marocains diffusent à coups de « micro-trottoirs » les témoignages de sujets de sa majesté qui affirment qu’ils sont à bout et qu’ils ne peuvent plus faire face aux difficultés du quotidien. Une Marocaine est allée même jusqu’à affirmer que, « la jeunesse marocaine est tentée par l’émigration clandestine et les jeunes filles sont happées par la prostitution et le trafic des êtres humains.
Ce sont ces conditions sociales que le gouvernement d’Akhanouch tente de cacher au peuple marocain et à l’opinion internationale qui a été sidérée par les chiffres annoncés par l’unité de traitement des données financières aujourd’hui appelée commission de traitement des données financières et relatifs aux cas de suspicion de blanchiment d‘argent et de financement du terrorisme. Cette commission qui avait remis au mois de février dernier son rapport au chef du gouvernement Akhanouch, a indiqué que les déclarations de suspicion de blanchiment d‘argent et de financement du terrorisme ont connu une courbe ascendante depuis 2009.
À ce jour, ce sont plus de 7117 affaires qui ont été recensées sans que cela ne suscite une réaction du gouvrenement de sa majesté qui coule une lune de miel avec son nouvel allié Israêl qui lui a valu d’être cité dans l’affaire du logiciel espîon Pegasus, de crime contre des émigrants subsahariens tués de sang-froid aux portes de Mellila et d’atteintes aux droits de l’Homme contre les militants sahraouis et opposants et intellectuels marocains. C’est là, la réalité du Maroc de Akhanouch, du Makhzen et de son soutien le Mossad ?
Slimane B.