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ALI BENFLIS sur LA LIBÉRATION DES DÉTENUS D’OPINION : «C’est un préalable indiscutable pour entamer le dialogue»

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Le président de Talaïe El-Hourryet, Ali Benflis, a affirmé hier que la libération des détenus du mouvement pacifique est un «préalable indiscutable» pour commencer le dialogue.

Invité hier au forum du quotidien arabophone, El Wassat, Benflis n’a pas réagi sur la derrière sortie de la Présidence, qui a annoncé la mise en place d’une Autorité nationale indépendante chargée de l’organisation de l’élection présidentielle, qui sera au centre du processus de dialogue. Benflis insiste sur l’obligation d’aller, dans les plus brefs délais, vers l’organisation des élections présidentielles comme «seule voie» à même de surmonter la crise qui mine le pays depuis plus de cinq mois.
En affirmant, dans le même contexte, l’importance du dialogue qui, selon lui, est une «nécessité nationale indispensable». En effet, à la veille de la grande mobilisation populaire prévue ce vendredi, l’ancien chef du gouvernement a rappellé sa vision de sortie de crise, qu’il partage avec le bloc de l’opposition, initiateur du Forum national pour le dialogue, réuni le 6 juillet dernier. Parmi les points essentiels à cette impasse politique actuelle et d’accepter le dialogue proposé par le pouvoir, selon lui, pour sa réussite, notamment «il faut que tous les acteurs se mettent d’accord sur des personnalités qui le gèrent».
Il explique : «Pour notre parti, les critères de ces s sont claires» :, «des personnalités compétentes et intègres», «capables de mener le dialogue avec le pouvoir», précise-t-il. D’après le président de Talaïe El Hourryet, le pouvoir doit donner des garanties avant d’entamer cette démarche. «Il s’agit de garanties d’apaisement telle la libération des détenus du mouvement», affirme-t-il, comme préalable «indiscutable». Aussi, s’exprime-t-il, «l’Institution militaire devra, de son côté assurer l’accompagnement de ce processus» ; rappelle-t-il les demandes de son parti.
Affirmant dans le mêmesillage que le peuple et son Armée sont «khawa khawa», allusion au slogan scandé dans la rue, notamment «djich, chaâb khawa, khawa». Affirmant aussi que seul le peuple est capable de garantir la réussite du dialogue en maintenant ses revendications et la cadence de son mouvement.
Après avoir salué la tenue de la rencontre des Forces pour le changement, à Aïn bénian (Ouest d’Alger), Benflis a affirmé que tout le monde, sur la scène nationale et politique, «est sensé de collaborer pour sortir de la crise actuelle en proposant des solutions de sortie de crise, et exposant ses visions en toute liberté». Autrement, «chacun a ses idées, qu’il faut respecter» car, a-t-il indiqué, respecter les divergences «est une richesse».
En ajoutant : «Nous n’obligeons personne à accepter notre vision et nos idées». Dans le sillage, le candidat à la présidentielle (2004 et 2014) a salué tout de même l’initiative du Forum civile pour le changement, dite «de la médiation et du dialogue» qu’il considère de «courageuse». Selon lui, et encore, la liste des treizepersonnalités s «répondent parfaitement aux critères de son parti.» Pour rappel, beaucoup parmi ces personnalités désignées ont démenti les allégations selon lesquelles elles étaient consultées avant de rendre public leurs noms.
D’une autre part, et concernant les tweet du général à la retraite, Khaled Nazzar, émis à l’encontre du chef d’état-major de l’ANP, Benflis a refusé de polémiquer. Il s’est contenté de répondre par dire: «Je ne réponds pas sur les déclarations non officielles.»
Sarah Oubraham

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