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Algérie : priorité contre le cancer

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Sensibiliser, dépister, soigner. Le tout gratuitement. Notre ministre de la Santé, Mohamed Seddik Ait Messaoudène, a expliqué la priorité donnée, par l’Algérie, à la lutte contre le cancer. Une lutte dont fait partie la campagne nationale de dépistage précoce et de sensibilisation au cancer du sein et du col de l’utérus, qui vient d’être lancée. « (notre) objectif est de faire de « Octobre rose » plus qu’une simple campagne conjoncturelle, mais une halte pour ancrer la culture de prévention et de dépistage précoce, en tant que pratique saine à adopter au quotidien par la femme algérienne », a-t-il précisé mercredi dernier. Deux autres ministres étaient présents à ses côtés, la ministre de la Solidarité, de la Famille et de la Condition de la femme, Soraya Mouloudji, et le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Abdelhak Saihi. Tous trois concernés, chacun dans son domaine. Ce qui démontre, l’importance des efforts déployés par l’État dans la lutte contre le cancer en général et les cancers du sein et de l’utérus en particulier. Des efforts en relation avec le nombre de cas, chez nous, estimé à « plus de 13.000 cas enregistrés chaque année, soit 46 % de l’ensemble des cancers chez les femmes » a précisé Aït Messaoudène. Parmi ces efforts, il a rappelé la création d’une Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer (CNPLCC) dans le but de coordonner les efforts scientifiques et médicaux, l’ouverture de nouveaux services d’oncologie et de radiothérapie à travers le pays, la garantie de la disponibilité des médicaments anticancéreux et l’amélioration des mécanismes de leur distribution, ainsi que l’intégration des techniques innovantes de dépistage et de traitement pour permettre aux malades de bénéficier des traitements les plus récents. Il a précisé que « de nouveaux défis s’imposent, dont l’intensification du dépistage précoce au niveau national, l’amélioration des services d’accueil et d’orientation au sein des établissements de santé et la généralisation des campagnes de sensibilisation ». Le tout gratuitement. Parmi ces défis figure « pour ce mois d’octobre, une vaste campagne nationale de dépistage précoce du cancer du sein qui sera lancée le 9 octobre au niveau des wilayas d’Adrar et de Timimoun à titre initial, avant d’être généralisée aux autres wilayas du pays ». Cela dit, l’OMS affirme que « Le cancer du sein est présent dans tous les pays du monde. En 2022, on estimait à 2,3 millions le nombre de femmes (à l’échelle mondiale NDLR) chez qui un cancer du sein a été diagnostiqué ». S’agissant du dépistage, l’OMS souligne que « La détection et le traitement précoces des cas, permettent de réduire la mortalité liée au cancer du sein ». Surtout que, ajoute l’organisation onusienne, « dans un premier temps, le cancer du sein est asymptomatique chez la plupart des malades ; la détection précoce est donc fondamentale ». D’autant qu’elle est prise en charge totalement par l’État algérien qui ne lésine pas sur les moyens. Y compris pour les traitements les plus coûteux !
Zouhir Mebarki

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