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ALGÉRIE – IRAN : Entretiens Ahmed Attaf – Hossein Amir Abdollahian à New-York

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En marge de sa participation, vendredi au siège de l’Organisation des Nations unies (ONU), à une séance de débat de haut niveau de l’Assemblée générale sur la réalisation des objectifs de la Décennie de l’énergie durable, et ce, au terme de la visite de travail qu’il effectue à New York, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, s’est entretenu avec son homologue iranien, Hossein Amir Abdollahian.

Selon un communiqué du ministère, cet entretien s’inscrit « dans le cadre d’une rencontre bilatérale consacrée au suivi de la mise en œuvre des conclusions des récents entretiens tenus en Algérie entre le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et son frère le président de la République islamique d’Iran, Ebrahim Raïssi, en sus des développements de la situation dans la bande de Ghaza et les démarches entreprises à différents niveaux en faveur de la cause palestinienne ». Pour rappel, en juillet 2023, Ahmed Attaf, en visite de travail en Iran, chargé par le président Tebboune, avait été reçu par le président Raïssi. Lors de cette audience, tenue au siège de la présidence iranienne, le président iranien a invité le président Tebboune à effectuer une visite d’État à Téhéran. Au début du mois dernier, le président Tebboune a eu des entretiens avec le président Raïssi qui était à Alger pour participer aux travaux du 7e Sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF, 29 février-2 mars 2024 Centre international de conférences Abdelatif-Rahal). Dans une déclaration conjointe à la presse, à l’issue de ces entretiens, le président Tebboune s’était félicité de « la convergence de vues et de l’entente sur la poursuite des efforts pour le maintien de la paix et de la sécurité au double plan régional et international ». Le président avait indiqué avoir eu « un échange long et approfondi » avec son homologue iranien sur « les conditions exceptionnelles » prévalant en cette conjoncture actuelle aux niveaux régional et international, notamment l’agression et les crimes sionistes perpétrés à Ghaza », louant, par la même, « les positions de la direction iranienne, qui soutient le peuple palestinien et rejette l’agression sioniste face au silence honteux de certains pays ».

Le président Tebboune avait fait savoir qu’il a convenu avec son homologue iranien du renforcement de la coordination et de la concertation autour de la question palestinienne, réaffirmant « le droit du peuple palestinien à l’établissement de son État indépendant sur les frontières de juin 1967 avec El-Qods comme capitale ». Le président Tebboune avait rappelé que l’Algérie et l’Iran entretiennent « des relations historiques basées sur des liens sincères et une coopération étroite », et relevé que les dirigeants des deux pays « consentent des efforts continus pour renforcer les relations fraternelles »‘. Pour sa part, dans son allocution prononcée à la même occasion, le président iranien avait évoqué la situation en Palestine, affirmant que « l’entité sioniste ne respecte aucune charte internationale » et soulignant l’impératif de « s’en remettre aux Palestiniens pour trouver une solution ». Après avoir salué la résistance palestinienne face à l’occupant, le président iranien avait appelé à « exclure l’occupant sioniste de l’Organisation des Nations unies » et à « ne plus traiter avec cette entité ».

Le président iranien avait affirmé la convergence des positions des deux pays concernant « les crimes de guerre et le génocide commis par l’entité sioniste contre le peuple palestinien, ainsi que son acharnement à tuer des enfants et des femmes et à détruire des maisons ».  Tout récemment, par la voix de son vice-représentant permanent auprès de l’ONU, Nassim Gaouaoui, l’Algérie avait exprimé  sa grande préoccupation et sa profonde inquiétude face aux développements survenus au Moyen Orient suite à l’attaque militaire iranienne ayant ciblé des sites militaires de l’entité sioniste, en riposte à l’agression contre l’Ambassade iranienne à Damas, et avait appelé toutes les parties à la retenue pour éviter toute escalade dans la région. 

M’hamed Rebah

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