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Algérie-automobile, du nouveau !

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Une conjonction d’événements favorables au développement de notre industrie automobile est constatée. D’abord un partenariat pour la fabrication de pièces de rechange automobiles a été signé, lundi dernier à Alger, entre l’entreprise « Anabib » et la société chinoise « Auto Lumiar » spécialisée dans la fabrication de pièces automobiles. « Dans une première phase, la production visera des phares de voitures et des pare-chocs » selon le communiqué publié par le ministère de l’Industrie. La partie chinoise s’est engagée à transférer son expertise et sa technologie avancée en Algérie. La performance chinoise a, de longue date, fait ses preuves dans notre pays. Ce qui autorise à penser que ce nouveau partenariat aura un retentissement certain sur la sous-traitance automobile en Algérie. Il faut souligner que le 22 février dernier, un réseau national de pièces de rechange automobile, a été annoncé par notre ministre de l’Industrie, Sifi Ghrieb. Ce réseau regroupe « les opérateurs économiques activant dans ce domaine, ainsi que les associations professionnelles ». Précision de taille « ce réseau, premier du genre en Algérie, œuvre pour le moment à maîtriser le volet lié à l’homologation et à la certification » précise le communiqué publié par le ministère de l’Industrie. En plus clair, la filière s’organise en mettant les bouchées doubles. Il est même question de l’ouverture d’un « bureau vert » au ministère pour suivre et faciliter « le traitement instantané des projets industriels ». Le réseau compte déjà « un complexe industriel de production de pièces de rechange auto, dans la commune de Magra (M’sila), fruit d’un investissement privé » et qui a été inauguré en octobre dernier par le précédent ministre de l’Industrie, Ali Aoun. Un complexe qui « produit les disques de frein, de tambours de frein et de moyeux de roue ainsi que le laminage, la fabrication de remorques, de grues, de structures métalliques, d’équipements, d’accessoires pour véhicules ». Notons également que des filtres à l’huile, filtre à carburants, bougies, balaies d’essuie vitre et des plaquettes de frein sont fabriqués par l’entreprise « Dedax » à Birtouta (W.d’Alger). Ce développement de la production des pièces détachées automobile, dans notre pays, tombe à pic. En effet, le marasme annoncé du marché automobile international en général dû aux taxes américaines aggravé par les méventes de la voiture électrique (cherté à l’achat, autonomie limitée des batteries, manque de bornes de recharge en libre-service et temps de recharge d’une voiture électrique) obligent les constructeurs à revoir complétement leurs stratégies pour ne pas disparaître. La délocalisation s’avère être l’une des principales solutions. Les pays en voie d’émergence comme l’Algérie seront des destinations- refuges. Nos responsables sauront saisir cette opportunité pour accélérer le passage de l’assemblage à la production. L’horizon prometteur est aveuglant !
Zouhir Mebarki

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