À la veille du premier jour du mois de Ramadhan, plusieurs bureaux de poste à Alger se retrouvent fermés après une grève surprise des travailleurs d’Algérie poste, qui ont décidé de mener un mouvement sans préavis, pénalisant ainsi les usagers auquel ne manque que cet épisode de plus en cette période sensible de l’année. En effet, à la surprise générale, les bureaux de postes au niveau de la wilaya d’Alger ont été paralysés par une grève « inopinée » déclenchée par les travailleurs de la poste, à l’instar des bureaux de Rouiba, Belfort, El Harrach, Diar El-Djamaâ, Sorecal et Cité 5 Juillet à Bab Ezzouar, ce débrayage avait été organisé en raison du non versement du 13ème mois, et la non-réception des primes depuis des années voir depuis 2003, selon certains grévistes, cette dernière est en étude depuis 2019. Cependant, et comme la grève est un mouvement autorisé par la loi si elle était prévue à l’avance, ce qui n’était pas le cas de ce débrayage surprise, entamée sans prendre en compte les démarches appropriées d’alerte en direction des responsables avant tout autre action, notamment en cette période de pandémie ou beaucoup de travailleurs se retrouvent en chômage, et beaucoup d’entreprises économiques ont fait faillite et arrêté leurs activités, ce qui a créé une crise économique non seulement dans le pays mais aussi dans le monde entier, donc même si le personnel du secteur de la poste a le droit de revendiquer de meilleures conditions de travail, de plan de carrière et aussi de demander ses primes entre autres le 13ème mois, il fallait attendre encore que la crise passe et que la situation sanitaire et économique soit réglée, sans cela la moindre des choses était d’avoir pitié de ce « pauvre » citoyen qui continue de subir ce genre de stress, plus la pénurie de quelques produits, la cherté, et dans ce secteur il souffrait avant et toujours du problème de la liquidité qui ne finissait pas malgré les promesses du ministre des Finances et son collègue des Postes et télécommunications, « après la mise en circulation du nouveau billet de 2.000 dinars, le semaine dernière, une grande quantité de billets sera injectée d’ici le semaine prochaine et également à la veille du Ramadhan pour mettre fin à ce phénomène qui devient stressant », a déclaré Aymen Benabderrahmane. Par ailleurs, ces problèmes de la poste et des travailleurs, notamment en ce timing ne pénalisent que le citoyen, car et pour rappel ces derniers (les travailleurs) ont bénéficié pas mal de fois des augmentations significatives durant l’ancien règne dans sa logique de distribution de la rente pour gagner la paix sociale.
Sarah Oubraham