Les étudiants du centre universitaire Belhadj Bouchaib, d’Aïn Témouchent, sont entrés en grève depuis deux jours à la demande de l’Union générale des étudiants libres (UGEL), l’une des six formations syndicales la plus influente.
C’est ce que stipule un communiqué dudit mouvement remis à la presse avant-hier. A priori le débrayage va durer, selon des grévistes si toutefois leur plate-forme de revendications reste ignorée par l’administration. Ils veulent une réponse à chacun des points de la plate-forme et une prise en charge des problèmes qui perdurent disent-ils. Tout a commencé lors d’une altercation opposant le chef du restaurant au représentant dudit mouvement en date du 13 mai lors du diner pendant lequel les étudiants ont constaté une mauvaise qualité du repas d’une part, et le manque d’hygiène, d’autre part. Les propos n’étaient pas mesurés de part et d’autre, provoquant une dispute les agents de sécurité arrivent, usant de la force pour faire sortir, le représentant de l’UGEL. Et le grand déballage s’ensuivit sans attendre les ordres. Les moyens utilisés lors de la dispute ne manquaient pas. Le mouvement interpelle l’administration pour mettre fin à ces agressions, d’une autre ère qu’on croyait révolue. Ces dépassements outrageux ne peuvent pas être oubliés, disent les grévistes. Un rapport détaillé aurait été adressé au secrétaire général de l’UGEL et toutes les parties ont un droit de regard. C’est le deuxième incident grave en une semaine apprend-on. Le ministère de l’Enseignement supérieur a été destinataire d’une copie du rapport sur les événements qui ont ébranlé la cité universitaire. Il est à noter que la résidence universitaire d’Aïn Témouchent connaît, depuis le début de la saison, plusieurs incidents déplorables notamment ceux en rapport avec l’intrusion d’étrangers au comportement douteux. Cette question suscite des interrogations non des moindres si elle s’avère juste. A qui incombe la responsabilité? Ici les agents sont indexés surtout qu’on lit dans le communiqué que ces derniers quittent parfois leurs lieux de travail. L’administration le syndicat et les étudiants demandent des sanctions à l’encontre de ces derniers si cela se confirme.
Boualem Belhadri
