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Aïn Témouchent : la maladie du cancer en hausse

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Ce que dit le docteur, Benkhelfoun du service oncologie de l’EH Docteur Benzerdjeb, d’Aïn Témouchent, mérite une attention particulière et doit constituer une préoccupation majeure de la collectivité médicale. Il vient d’annoncer à la presse, jeudi passé qu’en «ce début de l’année 2014, son service a enregistré 71 nouveaux cas de cancer, soit un taux de plus de 14% par mois. Qu’il faut prendre en charge parmi les 300 inscrits qui suivent périodiquement des soins intensifs au niveau du service oncologie. Quand on est allé savoir sur le phénomène qui y prévaut, on a appris que les malades qui s’y rendent ne viennent pas uniquement de la wilaya d’Aïn Témouchent mais de plusieurs régions du pays. L’information qui est parvenue à notre rédaction, n’a pas précisé si les patients en question sont orientés vers d’autres CHU et EH du pays ou vers le service de l’EH Docteur Benzerdjeb. Pour l’heure, ce service reçoit 30 cancéreux par jour. Le staff technique est désormais dépassé, citent certains témoins oculaires. Le docteur Benkhelfoun avait il y a, quelques semaines parlé de la pression qui rend assez contraignante la prise en charge des malades.

Ces malades qui connaissent la structure reconnaissent l’étroitesse des lieux et les conditions difficiles auxquelles sont confrontés les agents paramédicaux et les médecins. Il est à rappeler que lors de la dernière visite du Premier ministre, dans la wilaya d’Aïn Témouchent, les responsables avaient jugé utile de débattre la question de la réalisation d’un centre anti-cancer, une structure qui sera rattachée à l’EH Docteur Benzerdjeb.
Une enveloppe de plus de 27 milliards de dinars, allouée, à la wilaya d’Aïn Témouchent, n’a pas pris en charge l’inscription de toute l’opération. Face au peu de moyens que dispose le service oncologie de l’EH Docteur Benzerdjeb. La prise en charge poserait véritablement de sérieux problèmes au futur eu égard aux nouveaux malades qui viennent d’autres wilayas.
C’est un cri d’alarme qu’il ne faut pas ignorer, car il est exprimé d’une manière assez claire aux responsables locaux et du ministère de la Santé, de la Population et de la réforme hospitalière.
Boualem Belhadi

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