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Agriculture à Aïn Témouchent : privilégier les investisseurs nationaux

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Les terres agricoles du domaine public privé de l’Etat ne sont pas exploitées de manière rationnelle qui laisse les observateurs dire que l’on peut avoir une planification appropriée permettant de pratiquer d’une façon continue des cultures stratégiques pérennes ou saisonnières, de telle sorte que les objectifs de l’Algérie soient atteints afin d’aspirer, dans les années à venir, à une autonomie alimentaire en mesure d’atténuer le fardeau de la facture alimentaire. Aujourd’hui il n’est plus permis de laisser d’immenses superficies en jachère, chaque année. à Aïn-Témouchent, bien que la jachère commence à régresser d’année en année, mais timidement, son impact est toujours important et couvre une superficie de l’ordre de 50% environ chez les agriculteurs qui pratiquent exclusivement la monoculture céréalière. Ce rapport représente 20 000 hectares environ. Cette estimation est donnée à titre d’exemple car en terme de production et à raison de 15 q de céréales à l’hectare, en moyenne, cela se traduit par une quantité de l’ordre de 300 mille quintaux. Comment ramener les exploitations agricoles collectives ou individuelles ainsi que les privés à renoncer à la jachère qui entre dans un type d’assolement biennal ? C’est la question centrale qui suscite énormément de préoccupation pour le plan, non pas uniquement à l’échelle locale mais aussi au niveau national, est a priori une contrainte à lever indubitablement par tous les moyens. C’est devenu une détermination des pouvoirs publics et de l’autorité chargée du secteur agricole. En d’autres termes, il est visé à recapitaliser et moderniser les exploitations agricoles. Comment ? Là est la question à laquelle il faut répondre et à laquelle un train de mesures est sur le point d’être mis en route, selon toute vraisemblance. On ne peut qu’applaudir les bonnes initiatives qui cadrent avec la nouvelle politique qui privilègie les accords de partenariat. L’organisation des mesures incitatives pour développer une coopération transparente dite « gagnant-gagnant entre les exploitants et des investisseurs algériens, en premier, est ce que cherchent à concrétiser les responsables des services agricoles de la wilaya d’Aïn-Témouchent. Dans ce cadre précis, l’Etat intervient en tant que garant de la passation des accords de partenariat entre les deux parties. L’état apporte sa contribution non pas uniquement pour faire valoir la transition, mais aussi pour veiller à la préservation des terres agricoles pour qu’elles ne soient pas détournées de leur vocation intrinsèque. L’autre but recherché est de persuader les exploitants à payer les droits et taxes divers prévus dans le mode d’exploitation des terres au vu de la loi portant concession des terres agricoles relevant du domaine public et privé de l’Etat et autres. L’Etat encouragera l’ouverture de l’exploitation à l’investissement externe à travers l’appel à titre exclusif au partenariat national. Ici il est bon de souligner que le sous-sol et les fonds à la surface se trouvant dans les exploitations ne sont pas objet de location, apprend-on. Il est prévu, selon les nouvelles dispositions, de sévères sanctions contre les voleurs d’eau.
Qu’il s’agisse des ressources souterraines ou celles transportées par canalisations et transferts régionaux traversant des exploitations agricoles. Ainsi, de nouveaux équipements de détection de vol d’eau seront mis à la disposition des gestionnaires de l’eau et des ressources souterraines ou superficielles, a-t-on appris.
Les choses ont l’air de prendre la voie qu’il fallait prendre depuis des lustres. Et mieux vaut tard que jamais.
Boualem Belhadri

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