Pendant le troisième jour de l’Aïd El-Fitr, plus de 29 Palestiniens ont été tués et de nombreux autres ont été blessés à Ghaza à la suite de frappes aériennes menées par l’armée israélienne.
Les attaques ont principalement visé une maison appartenant à la famille Al-Tabatibi dans le quartier d’Al-Daraj, au centre de la ville de Ghaza. En plus de cette maison, au moins trois autres ont été touchées dans différents quartiers de la ville, ainsi que des zones du camp de Nuseirat, au centre de la bande de Ghaza. Les victimes, dont des civils palestiniens, ont été transportées à l’hôpital baptiste pour y recevoir des soins. De plus, des Palestiniens ont été blessés lorsqu’une école abritant des personnes déplacées dans le nouveau camp de Nuseirat a été bombardée par les troupes israéliennes. Les équipes de la Défense civile ont récupéré les corps de 13 martyrs de la région d’Al-Balad et du quartier d’Al-Amal, au sud de la bande de Ghaza, et ont également transporté un martyr et plusieurs blessés après une attaque contre une école primaire dans le nouveau camp de Nuseirat. L’occupation israélienne a commis 8 massacres contre des familles dans la bande de Ghaza, tuant au moins 89 personnes en plus de 120 blessés au cours des dernières 24 heures. L’occupant israélien a commis d’autre bombardements jeudi soir, plusieurs Palestiniens ont été tués et d’autres blessés dans un marché du camp de Nuseirat ainsi que dans un autre marché de la ville de Ghaza. Au moins 6 Palestiniens ont été tués et 20 autres blessés lorsqu’un bombardement de l’occupant sioniste a visé le marché populaire de Firas à Ghaza. Dans un scénario similaire, plusieurs citoyens palestiniens ont perdu la vie et d’autres ont été blessés lors d’un autre bombardement sioniste sur un marché dans le camp de Nuseirat, au centre de la bande de Ghaza. Jeudi après-midi, les bombardements des forces sionistes ont également coûté la vie à plusieurs Palestiniens dans diverses zones de la bande de Gaza. À Ghaza, deux Palestiniens ont été tués lorsque les forces d’occupation ont bombardé une maison dans le quartier de Tal Al-Hawa, tandis que deux autres ont perdu la vie après qu’un avion de reconnaissance sioniste ait ciblé une maison dans le camp de Jabalia, au nord de la bande de Ghaza. Deux autres Palestiniens sont tombés en martyrs et plusieurs ont été blessés lors des bombardements intensifs de l’occupation dans les zones nord du camp de Nuseirat, au centre de la bande de Ghaza. Les forces d’occupation ont également visé un appartement résidentiel et une école au nord du camp, entraînant la mort de cinq Palestiniens, portant le bilan des victimes à sept à Nuseirat. En outre, huit Palestiniens ont été tués et d’autres blessés dans un bombardement sioniste près de l’hôpital baptiste de la ville de Ghaza. L’armée israélienne poursuit ses opérations militaires dans la bande de Ghaza depuis maintenant 189 jours consécutifs, utilisant des frappes aériennes, des bombardements d’artillerie et des tirs directs à balles réelles, ce qui a entraîné un bilan de 33 634 martyrs et 76 214 blessés, en majorité des femmes et des enfants. Parallèlement, l’occupant israélien continue d’imposer un blocus qui aggrave la crise humanitaire dans la région, notamment en restreignant l’accès aux fournitures médicales essentielles dans les hôpitaux de Ghaza.
Plus de 13 000 disparus, un bilan macabre ignoré
L’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’homme a révélé que le nombre de personnes disparues après le conflit dans la bande de Ghaza dépasse les 13 000. Certaines d’entre elles pourraient être toujours ensevelies sous les décombres, enterrées dans des fosses communes improvisées, ou retenues de force dans les prisons et centres de détention israéliens. D’autres auraient été tuées sur place. Jusqu’à présent, l’armée d’occupation n’a pas rendu publiques les circonstances des décès de ces prisonniers et détenus, et aucune instance indépendante n’a été en mesure de vérifier ou d’identifier ces circonstances. Leurs corps n’ont pas été exhumés ni identifiés, et leurs familles n’ont pas été informées de leur sort. L’Observatoire euro-méditerranéen a averti que cette estimation était basée sur les premiers rapports de personnes disparues, mais il est difficile de déterminer le nombre exact étant donné les attaques militaires continues d’Israël et le siège de nombreuses zones. L’armée israélienne mène également des opérations pour disperser les familles palestiniennes, les obligeant à se déplacer sans garantir de passages sûrs. Il a insisté sur l’urgence d’agir rapidement pour récupérer les corps, soulignant que leur présence continue dans leur état actuel pourrait entraîner la propagation de maladies et avoir des répercussions graves sur la santé publique et l’environnement, des problèmes déjà présents depuis plusieurs mois.
250 ONG s’opposent au transfert d’armes à Israël
Plus de 250 organisations non gouvernementales (ONG) ont uni leurs voix dans une lettre ouverte appelant à un arrêt immédiat de tout transfert d’armes à destination de l’entité sioniste. Dans cette lettre, elles exhortent à un cessez-le-feu immédiat et demandent à tous les États de mettre fin au transfert d’armes qui pourraient être utilisées pour violer le droit humanitaire international et les droits de l’homme. Les signataires soulignent également la responsabilité du Conseil de sécurité des Nations unies dans le maintien de la paix mondiale et de la sécurité, en appelant à des mesures visant à stopper le transfert d’armes vers l’entité sioniste. Lancée en janvier 2024 par 16 organisations, la lettre a depuis recueilli plus de 250 signatures, dont celles d’Amnesty International, Save the Children, Oxfam, Médecins du Monde, Caritas International, ainsi que plusieurs autres organisations confessionnelles ou féministes. Les ONG dénoncent les bombardements et le siège imposés par l’entité sioniste, qui privent la population civile des éléments essentiels à sa survie et rendent Ghaza invivable. Elles qualifient la situation actuelle de crise humanitaire d’une gravité et d’une ampleur sans précédent.
Sumar : Exclure l’entité sioniste des JO-2024
Le parti espagnol Sumar, membre de la coalition gouvernementale en Espagne, a soumis une résolution jeudi au Parlement, visant à exercer une pression sur le gouvernement afin qu’il plaide en faveur de l’exclusion de l’entité sioniste des prochains Jeux olympiques de Paris 2024. Nahuel Gonzalez, député de Sumar, a déclaré lors d’une conférence de presse que : “Nous avons déposé aujourd’hui une résolution pour que la Chambre des députés prenne position et demande au gouvernement d’exhorter le Comité international olympique à exclure l’entité sioniste des prochains Jeux olympiques et paralympiques en raison des massacres perpétrés à Ghaza.” Le parlementaire a ajouté que “Tant que ce massacre se poursuit dans la bande de Ghaza, il nous semble inacceptable que l’entité sioniste puisse participer à un événement de fraternité et de paix tel que les Jeux olympiques.”
M. Seghilani
