Un nombre de citoyens ont été victimes des attaques de l’occupation israélienne, qui a perpétré des massacres contre des familles dans la bande de Ghaza, faisant au moins 32 martyrs et 47 blessés au cours des dernières 24 heures. Ces attaques ont eu lieu lors d’une série de raids aériens et de bombardements d’artillerie menés par l’occupant sioniste hier à l’aube, ciblant des zones du centre et du sud de la bande de Ghaza.
Au 185ème jour de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza, qui entre dans son septième mois, quatre citoyens, dont des enfants et des femmes, sont tombés en martyrs et plusieurs autres blessés après que l’artillerie d’occupation ait visé un certain nombre de maisons dans le camp d’Al-Maghazi. Des corps de martyrs ont également été retrouvés sous les décombres du complexe médical Al-Shifa dans la ville de Ghaza, et les corps de huit martyrs ont été découverts dans les zones orientales de Khan Yunès et transférés à l’hôpital européen de Ghaza. La violence a également touché d’autres zones. Alors que dans la soirée de dimanche, au moins sept citoyens sont tombés en martyrs et d’autres blessés lors d’un bombardement de l’occupation au centre de la bande de Ghaza et dans le camp de Shujaiya. Plus tôt dans la journée, des attaques ont ciblé diverses zones du camp de Nuseirat et de Rafah, où six citoyens ont été tués et plusieurs autres blessés. Les avions de combat ont également visé un établissement commercial abritant des personnes déplacées dans des tours à Aïn Jalut, au sud du camp de Nuseïrat, dans le centre de la bande de Ghaza. Le bilan de la guerre israélienne s’est alourdi, totalisant 33 207 morts, principalement des enfants et des femmes, et 75 933 blessés depuis le 7 octobre 2023. Les sources ont souligné les massacres commis contre les familles à Ghaza et ont signalé que des milliers de victimes sont toujours sous les décombres et sur les routes, tandis que les ambulances et les équipes de la Protection civile n’ont pas pu les atteindre.
L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a annoncé dimanche que plus de 1,7 million de Palestiniens ont été forcés de quitter leurs foyers depuis le début de l’agression sioniste à Ghaza il y a six mois. Sur la plateforme « X », l’agence onusienne a souligné que Ghaza a été le théâtre de « six mois de déplacements incessants », affectant environ 1,7 million de personnes contraintes de fuir leur domicile. L’UNRWA a également mentionné que ses installations ont été adaptées pour offrir un refuge d’urgence à des milliers de familles sans abri. Le Commissaire général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a exprimé son indignation devant la situation, déclarant qu’aucun mot ne peut décrire les horreurs endurées par les habitants de Ghaza.
Il a souligné que la vie de 2 millions de personnes a été bouleversée, avec de nombreuses pertes de vies humaines, et que la situation est exacerbée par l’utilisation abusive de technologies pour infliger des dommages massifs à la population. Lazzarini a déploré la famine causée par le siège imposé par l’entité sioniste, qualifiant cette situation de rétrograde et soulignant les souffrances des enfants. Il a également condamné les attaques persistantes contre l’UNRWA. Appelant à la protection des civils et à un cessez-le-feu immédiat, Lazzarini a insisté sur l’urgence d’agir pour restaurer l’humanité dans cette situation de crise.
45 Palestiniens arrêtés dans la nuit en Cisjordanie
Pendant la nuit de dimanche à lundi, les forces d’occupation sionistes ont effectué des arrestations de grande envergure en Cisjordanie occupée, totalisant 45 Palestiniens. À Dura/El-Khalil, des dizaines de Palestiniens ont été interrogés sur le terrain afin d’exercer des pressions sur leurs fils pour qu’ils se rendent. Simultanément, des arrestations ont été menées dans les gouvernorats de Ramallah, Tulkarem, Naplouse et Jérusalem-Est, tel que rapporté dans un communiqué commun de la Commission palestinienne des affaires des prisonniers et ex-prisonniers ainsi que du Club des prisonniers.
Les forces d’occupation persistent dans leurs actions de répression, caractérisées par des opérations policières intensives et des actes de violence, incluant des brutalités physiques et des menaces à l’égard des détenus et de leurs familles. Par ailleurs, ces forces continuent de détruire les maisons des Palestiniens et de saboter les infrastructures, comme indiqué par la même source. Le nombre total d’arrestations depuis le 7 octobre a atteint environ 8 145, selon le communiqué, qui précise que ces chiffres incluent les personnes arrêtées chez elles, aux checkpoints militaires, celles contraintes de se rendre sous la pression, ainsi que celles retenues en otages.
M. Seghilani