S’exprimant à l’ouverture de la 4e édition de la conférence scientifique « Liberté religieuse… protection et garanties », le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi, a indiqué que l’Algérie «a instauré une constitution et des lois claires pour la garantie de la liberté de pratique du culte, la protection de tous les lieux de culte et la préservation des droits, sans exclusive, ni distinction ». Pour le ministre, l’Algérie ne s’est pas contentée de légiférer dans ce domaine, mais a aussi procédé à l’application effective de cet engagement, en protégeant les lieux de culte et en réunissant les conditions de la pratique religieuse dans le cadre du respect des lois de l’Etat algérien, rappelant le rôle de la Commission nationale des cultes pour les non-musulmans qui est le cadre officiel garantissant la coordination et la concertation pour protéger la liberté religieuse.
Et d’ajouter: « En Algérie, de par notre position dans le monde islamique et à travers notre expérience historique profonde dans la coexistence entre les religions et les cultures, nous avons la conviction que le dialogue est la seule voie pour bâtir un monde où règnent la sécurité et la stabilité et que les valeurs humaines communes sont capables de démolir les murs de la haine et de construire les passerelles de l’entente et de l’amour entre les êtres humains ».
Il a, en outre, affirmé que « l’Algérie n’a pas dévié de ce principe, car elle était, à travers son histoire, la terre des libertés, de la diversité culturelle et religieuse et le carrefour des civilisations, des cultures et des croyances, avec ses positions éternelles inscrites dans l’histoire ».
« L’Algérie ; un pays qui prône et applique les valeurs »
Il a, également, évoqué la visite importante effectuée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à l’Etat de la Cité du Vatican et l’accueil que lui a réservé sa sainteté le pape du Vatican Léon XIV, illustrant ainsi « le principe de la liberté religieuse dans son image la plus noble, et démontrant que l’Algérie n’est pas un pays qui prône les valeurs uniquement sur le plan théorique, mais les applique dans ses relations diplomatiques et sa vision internationale ». Belmehdi a affirmé que son secteur œuvre, conformément aux orientations du président de la République, à « l’ancrage de cette approche humaine raffinée et à la diffusion des valeurs de paix, de tolérance, de concorde entre les citoyens musulmans et non musulmans, et de respect de l’autre, afin de renforcer la conscience religieuse modérée, rejetant l’extrémisme, la violence et la criminalité, et pour que notre pays demeure un modèle de coexistence et de sécurité spirituelle ».
De son côté, l’archevêque d’Alger, le cardinal Jean-Paul Vesco a souligné le respect par l’Algérie du principe de la liberté de pratique du culte et des croyances, affirmant: « Nous percevons et vivons ce respect quotidiennement ». A noter que cette conférence, à laquelle ont pris part des ambassadeurs et des représentants de missions diplomatiques accréditées en Algérie, a été ponctuée par l’organisation de deux séances scientifiques sur « la liberté religieuse dans la Constitution et le référent national » et « les mécanismes de mise en œuvre de la liberté religieuse dans la réalité socio-institutionnelle ».
Ania N.
