Une nouvelle affaire a été jugée jeudi dernier devant la cour de Bouira. Elle opposait le patron de la société Ouâad Sadek à la direction des impôts. Le verdict est tombé dans la matinée. Le mis en cause, en l’occurrence Salah Moulay, a été condamné à 6 ans de prison ferme et à verser 19 milliards au fisc. L’amende était de 100 millions de centimes. à titre d’information, les impôts avaient adopté à l’égard de la société le système du forfait, de sorte que même après la faillite de celle-ci en 2014, et la fuite de son gérant, le fisc a continué à l’imposer. Résultat : une somme colossale. Pourtant, depuis sa comparution en première instance, le patron de la société dissoute pour cause de faillite n’a cessé de récuser l’expert comptable désigné par la justice pour vérifier les feuilles d’impôt. Selon son avocat, présent ce jeudi à la cour et interrogé par la presse, l’expert aurait débuté sa carrière dans cette même société créée en décembre 2012. Un litige l’opposait au gérant de la boite. D’où la contestation de cette expertise par le mis en cause qui lui dénie tout objectivité. Quoi qu’il en soit, ce procès a défrayé, ce jeudi, une nouvelle fois la chronique qui en a vu d’autres avec cet homme que les scandales financiers ont rendu célèbre dans le pays via les médias.
Ali D.