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AFFAIRE DES 36 AGENTS RADIÉS DES RANGS DE LA PROTECTION CIVILE EN 2018 : Des « victimes de la 3issaba » s’en remettent au Président

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Ils ont été radiés des rangs de la Protection civile en 2018, après avoir mené une action de protestation à travers laquelle ils se sont indignés contre une politique de « deux poids, deux mesures » dans l’application des critères de promotions dans le secteur. Ils sont, en effet, au nombre de 36 anciens agents de la Protection civile à faire, aujourd’hui, ce qui semble être un ultime recours au président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour demander son intervention à l’effet qu’ils soient réintégrés dans leurs postes et leur rendre ainsi justice. Dans une lettre adressée au Premier magistrat du pays, dont nous avons consulté une copie, ils jugent la décision de leur radiation par l’ancienne direction de la Protection civile comme « abusive », car, arguent-ils, « intervenant après avoir protesté sur les critères et modalités adoptés [par l’ancienne direction] dans les promotions des cadres du secteurs », et ce, notent-ils, « malgré qu’ils détiennent des diplômes d’études supérieures ». Ils expliquent qu’ils « ont frappé à toutes les portes » et porté leurs doléances « à tous les responsables.  Maintenant, il ne nous reste que le président de la République comme dernier recours, et de médiatiser notre cause devant la presse et le Parlement afin d’attirer l’attention sur nous.
Notamment que la nouvelle Algérie est celle qui consacre l’égalité et la justice et combat l’injustice et les abus ». Ils précisent aussi qu’ils sont en train de payer leur refus de la manière dont se sont déroulées les promotions professionnelles au sein de ce corps constitué. « Des agents ont été promus au rang d’officier sans même avoir le BAC. En outre, des détenteurs d’un diplôme d’UFC et de TS (Technicien supérieur) ont bénéficié de promotions sans aucun critère, mais en se basant uniquement sur les liens de favoritisme et de loyauté.
De même nous pensons que les diplômes de ces derniers et leurs carrières ne leur donnent pas droit à accéder à de telles promotions professionnelles », pouvait-on lire sur cette lettre. Enfin, ces anciens agents de la Protection civile rejettent avec force les motifs invoqués par l’ancienne direction pour donner sens à cette radiation, à savoir « rassemblement avec uniforme et tentative d’organiser une marche dans les rues de la capitale », estimant que « ces accusations sont infondées parce que nous avons été arrêtés individuellement et dans des endroits différents ».
Hamid Mecheri

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