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ADEL BENSACI, PDT DU CONSEIL DE LA PME, SUR LE PLAN DE RELANCE : « Il faut passer sans tarder à la phase d’exécution »

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Le président du Conseil national consultatif de la PME (CNCPME), Adel Bensaci, a invité lors de son passage hier sur les ondes de la Radio nationale le  gouvernement à passer, immédiatement, à la phase d’application et d’exécution du plan de relance économique, pour répondre à l’attente des chefs d’entreprise.
« Beaucoup des chefs d’entreprise sont, aujourd’hui, dans l’attente d’une véritable application de ces plans d’action et des propositions», a fait savoir l’invité de Souhila El Hachemi avant d’appeler l’Exécutif à passer sans trop tarder à la phase d’application et d’exécution du plan de relance économique.
Il a surtout regretté le fait que « rien n’est vu sur le terrain » alors que l’on parle de ce plan de relance depuis plusieurs mois sans que cela ne soit traduit sur le terrain. Il a assuré en analysant le tissu économique de l’Algérie que le pays « dispose  de plusieurs filières » avec des problématiques spécifiques pour chacune d’elles »
« Il faudrait qu’on puisse développer par filière pour pouvoir vraiment donner un point exact », a suggéré l’hôte de la chaîne 3.
Revenant sur la situation des PME à l’ère du coronavirus, et son impact sur ces entreprises, l’invité estime que la seule manière de sauver nos entreprises est de leur donner du travail. Il est important, aujourd’hui, de développer la demande interne et de la satisfaire par une production locale, a-t-il dit.
Pour ce faire le président du CNCPME propose que cet accompagnement soit dirigé en fonction  des spécificités et des besoins. « Il faut sélectionner un certain nombre de champions nationaux et les accompagner vers l’excellence pour qu’ils puissent non seulement satisfaire les besoins du marché interne, mais aller très rapidement vers l’exportation », explique-t-il. Autrement dit, opter pour l’efficacité et non pas pour le volume, assurant que « les autres vont automatiquement suivre ».
Les entreprises économiques des deux secteurs ont été durement impactées par la pandémie du coronavirus obligées à rester à l’arrêt des mois durant. Cette situation a mis en difficulté financière nombre de ces entreprises engendrant des pertes énormes en postes d’emploi. Plusieurs entreprises avaient aussi cessé leurs activités après l’incarcération de leurs propriétaires, poursuivis pour des affaires de corruption et les salariés n’avaient pas encore perçu leurs dus. Rien que pour la crise qui a frappé les secteurs de montage de véhicules (usines fermées) et de l’électroménager, 51 000 postes d’emploi sont perdus en 2020. Ces chiffres viennent du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, El Hachemi Djaâboub.
Il a également fait savoir que l’industrie de l’électroménager n’a pas été épargnée par ce phénomène de perte de postes d’emploi, puisque l’interruption de la matière première utilisée par les entreprises spécialisées dans la fabrication et le montage des appareils électroménagers, a fortement impacté ce secteur.
« L’année 2020 a été marquée par la perte de 51 000 postes d’emploi suite à la fermeture des usines de montage automobile et à l’arrêt de l’importation des produits destinés aux usines de montage des appareils électroménagers », a déclaré le ministre ce lundi depuis la wilaya de Chlef.
Brahim Oubellil

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