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Accord entre les pays Opep et non-Opep conclu à Vienne : Boutarfa se réjouit du travail accompli par l’Algérie

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Le ministre de l’Énergie, Noureddine Boutarfa, a salué, samedi dernier à Vienne, le rôle de la diplomatie algérienne dans la conclusion de l’accord entre les pays membres de l’Opep et les 11 pays hors de cette organisation.
Représentant l’Algérie lors de la réunion de l’Organisation des pays exportateurs du pétrole (Opep), tenue samedi dernier dans la capitale autrichienne, le ministre des Énergies, Noureddine Boutarfa, a évoqué l’importance du rôle de l’Algérie dans la régulation des cours pétroliers. Cela à travers la conclusion d’un accord entre les pays membres de l’Opep et onze autres pays non membres, permettant de plafonner la production à 558 000 barils par jour.
Selon lui, les ministres de l’Énergie des pays engagés dans cet accord ont reconnu les efforts diplomatiques de l’Algérie dans la réussite de la première phase de ce processus. En outre, Boutarfa a indiqué que la réussite de la deuxième phase de ce processus dépend de l’engagement des pays faisant partie de cet accord pétrolier. En effet, l’Azerbaïdjan, Brunei, Bahreïn, Guinée équatoriale, Kazakhstan, Malaisie, Mexique, Oman, Russie, Soudan et le Soudan du Sud, représentant les onze pays hors Opep, ayant opté pour cet accord de diminution de la production pétrolière, et ce, à partir du premier jour de l’an 2017.
Le premier responsable du secteur a rappelé que cet accord était l’initiative du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en coordonnant entre les pays Opep et non Opep à travers ses diplomates, à l’instar du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, cela avant de le finaliser, en septembre à Alger.
Noureddine Boutarfa a fait savoir que l’accord pétrolier d’Alger a pour objectif d’obtenir une moyenne de production de 1 750 000 barils par jour, ce d’ici les six mois à venir. En revanche, il a reconnu que le premier trimestre de l’an 2017 sera difficile, arguant que cet accord n’aboutira complètement à son objectif qu’en fonction de l’engagement des pays accordés. Boutarfa a affirmé que cet accord est toujours ouvert à tous les pays hors Opep, ajoutant que l’Algérie compte reprendre la tendance haussière du prix du baril à plus de 55 dollars.
Dans ce contexte, certains pays membres de l’Accord d’Alger ont déjà plafonné leur production, à l’image de la Russie à 300 000 barils/jour, le Mexique à100 000 barils/jour, tandis que le Sultanat d’Oman a réduit sa production à 45 000 barils/jour, et l’Azerbaïdjan à 35 000 barils/jour.
La chute progressive des cours pétroliers, depuis deux ans, ne cesse d’inquiéter les pays qui comptent, principalement, sur les revenus de l’or noir, notamment les pays membres de l’Opep, à l’instar de l’Algérie. En effet, certains pays membres de l’Opep, à l’image du Venezuela, ont opté pour l’augmentation du taux de la production du pétrole.
Cependant, cette solution n’a, malheureusement, pas pu changer cet état de fait. Pour cela, l’Algérie a suggéré la réduction du taux de la production pétrolière comme choix stratégique pour contrer la chute du prix du baril. L’Algérie a réussi la concrétisation de ce processus à travers l’accord conclu septembre dernier, à Alger, lors de la réunion informelle de l’Opep.
Salim Lariche

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