Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a rassuré, lundi à Alger, que la grippe qui sévit actuellement était une grippe saisonnière, causée par les perturbations climatiques, précisant qu’il ne s’agissait ni de «grippe aviaire ni de grippe porcine». «Je confirme que la grippe actuelle est une grippe saisonnière causée par les perturbations climatiques et il ne s’agit ni de grippe aviaire ni de grippe porcine ni autre, comme rapporté hâtivement par certains médias a déclaré Boudiaf à la presse en marge de la fin de la session d’automne du Parlement à l’Assemblée populaire nationale (APN). Il a rappelé que son département ministériel «a enregistré 13 décès des suites de cette grippe», précisant qu’«elle touche particulièrement les personnes âgées et les enfants en bas âge qui souffrent de maladies chroniques». Il a appelé les citoyens à adopter une attitude préventive en s’éloignant des personnes «malades et en se lavant fréquemment les mains», soulignant que le vaccin antigrippal était disponible à temps en Algérie». La vaccination contre cette grippe «se poursuit toujours au niveau des hôpitaux publics et des pharmacies jusqu’au mois de mars prochain». Il a fait remarquer que l’état d’«alerte» décrété dans certains hôpitaux était «chose normale» car, a-t-il dit, il est du droit du citoyen qui se rend à l’hôpital de bénéficier d’un traitement et du vaccin». D’autre part, le ministre de la Santé a affirmé qu’«il n’y a aucune crainte s’agissant des supporters de l’équipe nationale de retour de la Guinée équatoriale grâce au dispositif de prévention mis en place au niveau de tous les aéroports et postes-frontières», annonçant que ses services organiseront prochainement dans la wilaya de Ghardaïa une rencontre de sensibilisation sur les maladies transmissibles. Ces maladies sont «dangereuses et coûtent matériellement, c’est pourquoi une action préventive est nécessaire», a-t-il poursuivi. A une question sur les droits des victimes d’erreurs médicales, Boudiaf a annoncé l’installation d’un conseil d’éthique médicale d’ores et déjà opérationnel», ajoutant que «la justice protège ces victimes et des textes de lois seront promulgués à ce sujet».