La nouvelle plateforme numérique dénommée « SPEAKUP » de signalement et de détection des actes de corruption au sein du groupe à l’échelle nationale, va développer la confiance chez le personnel de Sonatrach et parmi ses partenaires nationaux et étrangers, estime, dans un communiqué, le président-directeur général du Groupe Sonatrach, Toufik Hakkar.
Cette plateforme, a-t-il ajouté, constitue une étape importante dans le processus de promotion de la bonne gouvernance dans la démarche de Sonatrach. Toufik Hakkar a décrit la plateforme comme un mécanisme numérique mis à la disposition des travailleurs et des parties prenantes pour signaler et notifier les soupçons de corruption et les combattre. L’an dernier, en juin, à Oran, en marge de la pose de la première pierre du projet de réalisation d’une station de dessalement d’eau de mer à Cap Blanc, dans la commune d’Aïn El Kerma, dans le cadre de sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya d’Oran, le président Abdelmadjid Tebboune avait fait l’éloge du rôle de Sonatrach qu’il avait définie comme « l’un des puissants leviers de la souveraineté nationale ». Sonatrach est « le bouclier qui protège l’Algérie après ses forces armées, les militants et les citoyens », avait-il affirmé en adressant ses sincères remerciements à tous les travailleurs de Sonatrach pour leurs efforts et leur patriotisme, soulignant que l’histoire retiendra que cette société nationale a permis à l’Algérie de « faire entendre sa voix haut et fort et garder la tête haute dans une conjoncture très sensible ». Pour rappel, en mai dernier, Toufik Hakkar a signé la Charte de gouvernance des holdings et filiales du groupe, lors d’une rencontre de sensibilisation organisée par la Sonatrach sous le slogan « Les membres des conseils d’administrations au cœur de la bonne gouvernance du Groupe Sonatrach » au niveau du siège de sa Direction générale, ayant regroupé les membres des conseils d’administration des holdings et des filiales de Sonatrach en présence de 230 participants dont 160 cadres représentant le groupe au sein des sociétés y relevant à l’intérieur du pays et à l’étranger. Sonatrach a ainsi prouvé qu’elle œuvre à l’amélioration de la performance générale de ces filiales dans le cadre de la stratégie du Groupe visant le développement des programmes de gestion de la réforme et d’actualisation pour être au diapason des normes mondiales en termes de gouvernance des sociétés. A cette occasion, le P-DG du Groupe Sonatrach avait souligné que la lutte contre la corruption «est une nécessité inéluctable et une question de fond pour le Groupe Sonatrach». Il avait fait savoir que «le Groupe a adhéré à l’opération de mise en place d’un système global de management anti-corruption qui s’inscrit parmi les priorités de son système de gestion», conformément à la norme internationale ISO 37001, relative au système de management anti-corruption (SMAC). Il avait annoncé la mise en place les mécanismes de contrôle et de prévention qui proscrivent la corruption et contribuent à promouvoir une culture d’éthique dans les différentes transactions et activités de Sonatrach et à ne tolérer aucune forme de corruption. A propos du code de conduite anti-corruption, il avait souligné qu’il vise à proscrire, «de manière stricte», toutes les formes de corruption et à punir tout comportement qui viole la politique de lutte anti-corruption. Avec la plateforme numérique « SPEAKUP », la première du genre au niveau national, faut-il le souligner, Sonatrach facilite la dénonciation sincère des actes de corruption et renforce la lutte contre la corruption. Les employés de Sonatrach, ses partenaires et clients et autres parties prenantes peuvent « signaler, en toute sécurité, des actes illégaux ou illicites graves conformément à la loi et à la réglementation en vigueur, ainsi que toute violation de la politique et code de conduite anti-corruption de Sonatrach ». Sonatrach réaffirme « son engagement à instaurer les principes de transparence, d’équité, d’intégrité et de préservation de l’intérêt économique et public ».
M. R.