La fin des deux championnats professionnels algériens a connu un fait inédit. En effet, au lendemain de la clôture de l’épreuve, une cascade de démissions de responsables de clubs est annoncée.
Drôle de situation oserions nous dire, et c’est à croire même qu’il devient de plus en plus difficile d’assumer cette fonction de président ou de directeur général d’une formation de l’élite. Il faut dire que ce ‘’fléau’’ ne concerne pas uniquement les équipes qui ont joué leur survie, mais aussi celles s’étant s’illustrées aussi bien en Ligue 1 ou 2. C’est le cas de le dire pour le directeur général de l’USMA, Abdelhakim Serrar, qui a jeté l’éponge malgré que son équipe a réussi à décrocher son huitième de champion. L’ancien joueur et président de l’ESS a fini par craquer sous la pression des Usmistes, et ce pour sa première saison dans ce club.
Il part tout en gardant un mauvais souvenir de sa mésaventure de l’avant-dernier match face au MCO lorsqu’il a failli être lynché par certains énergumènes qui lui ont fait endosser, ce jour là, la responsabilité de la contre-performance des siens et par laquelle ils ont hypothéqué leurs chances dans la course au titre.
Autre lauréat de la saison, mais qui a vu son président rendre le tablier, le NC Magra où le boss Bennacer a démissionné de son poste, malgré l’exploit inédit réalisé par son équipe qui a réussi une accession historique en Ligue 1.
Quatre clubs de l’élite ayant évité de justesse la relégation en Ligue 2 ont vu également le départ de leurs président. Il s’agit du MCO, de l’USMBA, du NAHD et du CABBA. Le directeur général du CRB, Saïd Allik, évoque à son tour sa démission, exigeant carte blanche pour poursuivre sa mission au Chabab qu’il a rejoint au milieu de la saison, parvenant à le sauver de la relégation.
Le président de l’USM Annaba, Abdessamad Zaïm, lui, a déjà jeté l’éponge, jurant de tous les noms de Dieu qu’il ne remettra plus les pieds au sein de la formation de Bone.
Cependant, comme les volte-face des dirigeants du football algérien sont devenues monnaie courante, les observateurs n’écartent pas l’éventualité de voir tout ce beau monde se rétracter.
H. S.
