Décidément, le Makhzen ne lâche pas l’Algérie d’une semelle, quitte à se savoir perdant, comme c’est souvent le cas, dans son obsession maladive et son entreprise funeste. Cette fois-ci, il retrouve matière à propagande dans le sommet des Brics- l’organisation qu’aspire intégrer l’Algérie- qui aura lieu du 22 au 24 aôut à Johannesburg.
On sait que le Maroc, on s’en fiche, est candidat parmi cinq autres pays africains au puissant club économique composé du Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud. Dès lors, on s’attend le moins à ce que le Makhzen résiste à ses tentations contre le voisin de l’Est. Pour preuve, à quelques encablures du rendez-vous sud-africain, il actionne et lâche ses larbins et autres relais médiatiques pour médire la candidature de l’Algérie. Pour ce faire, il confie cette mission à un certain Marco Baratto qui alterne, selon le besoin de la sale besogne, entre journalisme et politologie. En la circonstance, il enfile le costume d’analyste politique et publie un pamphlet à charge contre l’Algérie sur le site d’information « mediterranews ». Faut-il souligner que pour le besoin de faire mouche, plusieurs autres supports médiatiques ont relayé l’article de cet auteur qui, tout compte fait, s’avère être un héraut des thèses marocaines et des complots dirigés contre notre pays. On l’a vu faire lorsqu’il s’agit de défendre le Maroc et son roi Mohammed VI lorsque le Makhzen a été éclaboussé dans une série de scandales dont l’on se rappelle de l’espionnage par le logiciel Pegasus et l’affaire de corruption ayant touché des eurodéputés et jeté l’opprobre sur une institution européenne mise au service d’un régime colonialiste qui a violé le droit international et continue à agresser le peuple sahraoui dans ses territoires occupés. Dans cet article en question, ce pseudo-journaliste reprend les yeux fermés toute la logorrhée du Makhzen au Sahara occidental, à commencer par la supposée « marocanité » reconnue par les États-Unis de Trump et, récemment l’entité sioniste. Ce mercenaire qui joue un lobbysme amateur et de bas étage comme on pouvait le constater sur ses écrits, épouse avec une complaisance déconcertante toutes les lubies et complots marocains. Et qui dit Makhzen, dit nécessairement œuvre contre l’Algérie et ses principes immuables pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Pour davantage satisfaire ses maîtres du palais, Marco Baratto n’hésite pas à vouer le soutien à une organisation séparatiste, pour le reste classée terroriste pour tous les plans diaboliques qu’elle prépare contre l’Algérie unie et indivisible, le MAK à savoir, et défendre une invraisemblable « autodétermination » d’une région algérienne. C’est peu dire d’un régime qui doit son existence à sa politique belliqueuse contre un voisin.
Farid Guellil
