Le ministre suédois de la Coopération internationale au développement et du Commerce extérieur, Johan Forssell, a annoncé que son pays « mettrait un terme à l’aide au développement destinée au Mali dès cette année ».
La décision annoncée par Stockholm intervient en réaction à la décision du pays africain, le Mali « de rompre ses relations diplomatiques avec l’Ukraine ». Il est indiqué, rapportent les médias locaux et étrangers que «Mme l’Ambassadeur de Suède à Bamako convoquée aux AE, (jeudi/NDLR), et a reçu la notification de quitter le territoire malien sous 72 h » , suite selon la diplomatie malienne sur son compte X « à la déclaration hostile du ministre suédois de la Coopération internationale et du Commerce sur le Mali » est-i précisé. Il est à rappeler que la Suède avait auparavant fermé son ambassade à Bamako en raison, selon Stokhom « de la détérioration de la situation sécuritaire au Mali ». Sur l’annonce de la fin de l’aide financière de Stockholm à Bamako, le gouvernement malien a indiqué, que la décision « est erronée et hostile », laquelle décision pour rappel a été communiquée sur les réseaux sociaux par Johan Forssell, ministre suédois de la Coopération internationale au développement et du Commerce extérieur et intervient sur fond de l’annonce par Bamako de rompre ses relations diplomatiques avec Kiev. Indiquant que « Curieusement, ( Johan Forssell NDLR) , qui tente désespérément de disculper les autorités ukrainiennes, soutien du terrorisme international, est incapable d’avoir la moindre compassion pour le Mali et les victimes de cette agression ukrainienne » souligne le communiqué de Bamako,, sans manquer d’indiquer que la déclaration suédoise « s’ajoute à la décision brutale » de la Suède de mettre fin à sa coopération bilatérale et de la fermeture, pour rappel, de son ambassade à Bamako en décembre 2023 et juin 2024 respectivement. Bamako a réaffirmé dans son communiqué que « la sécurité de la nation » et la vie de ses soldats sont « bien au-delà de toute aide au développement ». Par ailleurs, le Mali a réitéré, selon la même source, «le choix de partenariat stratégique » avec la Russie, décidé souverainement par Bamako, lequel choix «produit les résultats escomptés » assurant, qu’il « entend le renforcer davantage pour restaurer la paix, la sécurité et la stabilité sur l’ensemble de son territoire ».
R. I.