Le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, a indiqué que l’objectif de 2022 est de réaliser « une année industrielle exceptionnelle, soutenue par la nouvelle loi sur la promotion de l’investissement, qui vise à établir le principe de la liberté d’investissement et de l’initiative ».
En effet, dans son allocution hier à l’ouverture de la rencontre sur «la garantie financière, un mécanisme d’appui aux PME», Zeghdar a affirmé que la nouvelle loi sur l’investissement vise à renforcer les pouvoirs du guichet unique et à réduire considérablement les délais de traitement des dossiers d’investissement. Cette loi ajouta le ministre «incitera fortement les institutions algériennes à travailler dans un environnement favorable à l’investissement dans un système financier qui répond aux aspirations des entrepreneurs». Également Zeghdar a appelé à un travail dans le cadre d’une «approche économique intégrée en vue de promouvoir et de développer l’industrie algérienne, en tant que pilier de développement économique». Par ailleurs, et à la même occasion le ministre de l’Industrie a affirmé que ladite rencontre s’inscrit dans le cadre des recommandations du président de la République qui a souligné «la nécessité de prendre en compte les préoccupations des opérateurs économiques quant à l’achèvement et le développement de leurs projets».
Il sera aussi question de trouver les meilleures solutions, explique le membre du gouvernement, au «problème du financement, notamment à la lumière du manque de garanties demandées pour couvrir les prêts bancaires, lorsque les investisseurs les demandent». Pour ce faire, explique-t-il, les autorités publiques ont mis en place des «structures d’appui spécialisées dans le domaine des garanties financières, comme le FGAR, afin de faciliter l’accès des investisseurs aux prêts bancaires, en particulier étant donné que les garanties données requièrent dans le cadre de la Loi des finances complémentaires de 2009, le caractère de garanties d’Etat». L’autre objectif, enchaîne le ministre, est de fournir les «garanties adéquates pour les dossiers déposés au niveau des banques, notamment lorsque les conditions de l’efficacité économique et d’une étude suffisante du marché dans ses dimensions nationale et internationale sont réunies». Sur la rencontre, le ministre indique qu’elle est centrée sur deux axes. Le premier est consacré aux «mécanismes d’appui aux PME par l’évaluation de leur réalité ainsi que les obstacles que ces entreprises rencontrent et leurs perspectives ». Le second porte sur la «facilitation de l’accès des PME aux divers mécanismes de financement auxquels le FGAR doit s’adapter». Rappelant les conclusions de la conférence nationale sur la relance industrielle, Zeghdar cite celle liée à la délégation des pouvoirs aux banques partenaires FGAR pour leur permettre de garantir les prêts avec des plafonds financiers anticipatifs.
Sarah Oub.