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À LA DEMANDE DE L’ALGÉRIE : Séance du Conseil de sécurité sur les charniers découverts à Ghaza

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Une séance du Conseil de sécurité de l’ONU devrait se tenir à huis clos, mardi 7 mai, à la demande de l’Algérie, pour discuter de la question des charniers découverts dans la bande de Ghaza. La demande a été faite hier, samedi, d’après une source au Conseil de sécurité, qui a déclaré au site russe d’information, Sputnik : « L’Algérie a demandé que des consultations privées soient tenues au Conseil de sécurité de l’ONU sur la question des charniers dans la bande de Ghaza, mardi (prochain). » Quinze jours avant, samedi 20 avril, les agents de la défense civile de Ghaza avaient exhumé et sorti de terre sur le site du complexe médical Nasser, dans la ville de Khan Younès, à Ghaza- d’où les troupes israéliennes s’étaient retirées au début du mois- près de 300 corps parmi lesquels figuraient des personnes âgées, des femmes et des blessés. Il a été rapporté plus tard que le nombre de corps découverts dépassait 390. Sur le site du complexe médical Shifa à Ghaza, également, des fosses communes avaient été découvertes. On sait que le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a appelé à « une enquête sur les charniers découverts dans la bande de Ghaza». António Guterres a souligné qu’il était nécessaire que des enquêteurs internationaux indépendants, dotés d’une expertise médico-légale, soient autorisés à accéder immédiatement aux sites de ces charniers. Il y a quelques jours, lors de la réunion de l’Assemblée générale, le représentant permanent de la Russie auprès des Nations unies, Vasily Nebenzia, a également appelé à une enquête internationale indépendante sur la récente découverte de charniers dans la bande de Ghaza pour traduire les auteurs en justice. L’Afrique du Sud avait immédiatement réagi à l’annonce de la découverte des charniers. Le ministère sud-africain des Relations internationales et de la Coopération a évoqué l’état de terreur qui a émergé après la découverte de charniers dans les hôpitaux « Nasser » et « Al-Shifa » à la suite du retrait de l’armée d’occupation sioniste. Il a exigé des enquêtes urgentes et approfondies pour garantir la justice et identifier les responsables. À cette occasion, la diplomatie sud-africaine a souligné que l’entité sioniste ignore les décisions de la Cour internationale de justice et demeure dans l’impunité. Elle a indiqué que les preuves liées aux massacres commis par l’entité sioniste contre des civils confirment des crimes de guerre et un génocide. Et d’ajouter : « Nous appelons la communauté internationale à prendre des mesures pour traduire en justice les auteurs de crimes ». Le Département d’État américain a, lui aussi, réagi en faisant part de ses inquiétudes devant les informations concernant les fosses communes découvertes à Ghaza. La presse a confirmé, selon Wafa, que la plupart des martyrs ont été enterrés dans des charniers, notamment des femmes et des enfants, les forces d’occupation sionistes ayant délibérément détruit des dizaines de corps au bulldozer et les ont enterrés avant de se retirer de toute la zone de la bande de Ghaza. Dans ce contexte, des sources médiatiques avaient indiqué que des centaines de personnes ont été portées disparues lors du massacre de Khan Younès et avaient rapporté la disparition d’environ 2 000 citoyens après le retrait des forces d’occupation sionistes de plusieurs zones de la bande de Ghaza. La liste des crimes commis par l’armée sioniste est interminable. Un rapport d’Euro-Med Human Rights Monitor publié lundi 4 mars 2024 avait révélé que des soldats sionistes ont tué des civils palestiniens à Ghaza en les écrasant avec des chars et des véhicules blindés. L’une des personnes tuées était un Palestinien qui se trouvait dans le quartier de Zaytoun, dans la ville de Ghaza, le 29 février.
Des témoins oculaires ont indiqué à l’Euro-Med Human Rights Monitor que l’homme avait les mains ligotées, qu’il avait été déshabillé et qu’il était vivant lorsqu’il avait été écrasé sur l’asphalte. Euro-Med a documenté des cas de bulldozers et chars écrasant des Palestiniens déplacés dans leurs tentes installées dans la cour de l’hôpital Kamal Adwan, le 16 décembre 2023.
M’hamed Rebah

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