Les chantiers de deux nouveaux projets de câbles sous-marins, raccordant l’Algérie à l’international, sont au centre d’intérêt du gouvernement qui a demandé aux entreprises de mettre les bouchées doubles afin d’être au rendez-vous.
Le dernier délai fixé par l’État, pour la réception de ces deux lignes dont la première devra relier Alger et Oran à l’Espagne tandis que la deuxième reliera Annaba à un câble international reliant un grand nombre de capitales partant de l’Amérique jusqu’à l’Asie passant par la méditerranée, arrive bientôt à son terme. Leur entrée en service est prévue au plus tard, début 2019. C’est ce qui ressort de la déclaration de la ministre de la Poste et des Technologies, Imen Houda Feraoun, qui a affirmé que «les deux nouveaux projets de câbles sous-marins de télécommunication serviront à renforcer le débit internet dans le pays». Donc, par cela, la ministre des TICS a, sans doute, voulu souligner que cette course contre la montre est synonyme de la bonne volonté de l’État de rattraper le retard accusé en matière d’accès à internet, surtout que le constat dicte que l’internet est un outil très indispensable pour le développement économique du pays.
En tous les cas, si l’ont croit la ministre Houda Feraoun, l’année 2019 sera meilleure en matière d’accès à internet, et, au moins, les internautes algériens pourront prochainement surfer sur la toile, en accédant via le futur réseau internet, qui sera plus fiable, performant et accéléré. Puisque cette bonne nouvelle est très attendue par l’ensemble des professionnels, compagnies et grandes entreprises nationales, en raison de l’impact économique négatif, occasionné par les scénarios de coupures d’internet issues des soucis techniques, liés au débit souvent jugé faible.
Enfin il est à rappeler que les deux nouvelles lignes, citées ci-dessus viendront renforcer le réseau national qui est raccordé sur le plan international, à deux câbles sous- marins de fibre optique d’une capacité de 500 gigabits pour celui d’Annaba et de 80 gigabits pour le câble d’Alger.
Mohamed Amrouni