Il aurait escroqué 224 Algériens candidats au hadj : L’arnaque à grande échelle d’un pseudo-diplomate tchadien

Quelque 224 candidats algériens au Hadj-2018 ont été escroqués par un ressortissant tchadien qui s’est autoproclamé diplomate et exerçant ses fonctions en Algérie. L’affaire a été rapportée hier sur les colonnes du site électronique Alg24.net Le scandale a été rendu public suite à la requête émise par une agence de voyage basée à Ghardaïa, par l’intermède de laquelle l’arnaqueur a «réussi» à extorquer 58 millions de dinars à des prétendants algériens au voyage vers les Lieux Saints de l’islam. À travers ce courrier daté du 27 juillet 2018, l’agence plaignante a saisi l’ambassadeur du Tchad en Algérie, Baharadine Haroun Brahim, pour lui exposer les faits. Ainsi, le mis en cause dans cette affaire aurait proposé à l’agence en question de mettre le quota du hadj réservé aux ressortissants de son pays au profit de la communauté algérienne, en profitant de cette haute saison où la demande en la matière bat son plein. En prenant cette offre pour argent comptant, l’agence a en effet prospecté auprès des prétendants au hadj et aurait convaincu les 224 Algériens de cette offre, qui s’avère être un piège pour les dépouiller de 28 millions DA. Selon les termes de cette requête, les victimes ont alors transmis le dû à celui qui s’avère être un arnaqueur. Certains l’on fait par voie bancaire alors que d’autres ont remis l’argent liquide au ressortissant tchadien qui réside au quartier Baba Ali, à Alger. D’après la même agence, le pseudo-diplomate a proclamé avoir des connaissances auprès de l’ambassade de l’Arabie saoudite en Algérie. Du coup, il aurait récupéré les visas des personnes prétendantes au hadj dans les meilleurs délais. Depuis, le mis en cause aurait fuit l’Algérie pour rejoindre son pays au moment où les Algériens attendaient leur visa en vain pour se rendre à la Mecque. Intervenu hier sur l’affaire, l’ambassadeur du Tchad en Algérie a fait savoir que le ressortissant de son pays a été arrêté dans la capitale N’Djaména. Enfin, le représentant diplomatique précise que le ressortissant tchadien n’a pas la qualité de diplomate et qu’il est représentant de la communauté du Tchad en Algérie.
F. G.