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Le ministère du COmmerce prévoit l’octroie d’une « prime à l’exportation » : Plaidoirie pour le retour à l’ancien système

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Alors que le système d’aide actuel au profit des exportateurs accuse d’énormes lourdeurs (délai de remboursement, frais de transport, et autres), le ministère du Commerce prévoit, encore une fois, l’octroi d’une «prime à l’exportation» aux opérateurs économiques, dans le cadre des mesures de soutien aux exportations hors hydrocarbures.

Dans cette optique, Ali Bey Nasri, président de l’association nationale des exportateurs algériens a fait savoir, hier, lors de son passage au Forum du Courrier d’Algérie que : « le Fonds spécial pour la promotion des exportations (FSPE) il ne faut pas le condamner en tant que tel», tout en précisant que c’est la faute au système qui gère la comptabilité publique, c’est-à-dire que souvent le changement de ministres qui entraîne des lenteurs. Il préconise à ce sujet que : «l’Algérie aurait dû revenir à l’ancien système pour rattraper un peu ces retards accusés. Aussi, pourquoi on n’a pas décentralisé ce fonds ?», s’est-il interrogé. En disant que : «cette centralisation a fait pénaliser un peu l’Algérie. À mon avis, je pense qu’il faut revoir les conditions de liquidation des dossiers comme c’était avant, car avant il n’y avait pas de retard » dira notre interlocuteur.
Par ailleurs, Ali Bey Nasri soulignera que la prime à l’exportation est une aide importante pour les opérateurs économiques, mais quand même elle doit être mieux structurée en faisant état, dans ce sens que : «maintenant, le ministre a parlé d’une prime à l’exportation c’est bien, mais il fait signaler que le plus dur reste à faire, la difficulté réside dans la critériologie qui est très importante. Le FSPE qui remonte à 1996 a été revu, à l’époque il y avait trois mesures qui avaient été prises pour encourager les exportations, c’était la période du rééchelonnement FMI, donc on a décidé de mettre en place le Promex qui est aujourd’hui Algex et le FSPE. Donc il y avait cinq rubriques qui ont été inscrites dans ce fonds là, et par la suite, à la demande de l’OMC car ces derniers ont dit que donner de l’argent n’est pas quelque chose de correct, ils préfèrent le financement de la logistique. Lorsque le FSPE a été revu en 2007, ce fonds s’est orienté vers la formation, il est allé vers le label, ainsi que vers la prospection vers les marchés, les études des marchés. Il y avait une seule rubrique qui disait en quelque sorte, remboursement des surcoûts à l’exportation pour les produits périssables à destination éloignée. À ma connaissance on a activé un seul volet qui est celui de la formation, dans ce nouveau dispositif on a permis à la CACI de bénéficier de ce fonds pour la formation de certains métiers à l’exportation.»
Mohamed Wali

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