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Tous justiciables

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Si on lit attentivement Ibn Khaldoun – ce que j’essaie péniblement de faire depuis des années- on est immédiatement capté par son analyse de la confiance qui doit régner entre le gouvernant et le gouverné, ou si l’on veut, entre l’État et le citoyen, pour faire dans le vocabulaire politique de notre temps.
Selon Ibn Khaldoun, cette confiance est essentielle surtout dans les moments de grandes calamités, pendant les guerres par exemple, ou pendant ces moments articulaires de l’Histoire où la nation se trouve en péril.
C’est dans ces moments-là, extrêmement sensibles, que le gouvernant a besoin de toutes les forces de ces citoyens, sans la confiance desquels la nation est perdue.
Ibn Khaldoun place la justice et la confiance au premier plan des soucis que l’État doit avoir à l’esprit, en tout temps et en tous lieux. Il y va même de sa propre survie.
Les deux sont très liées : la justice est génératrice de confiance, et quand il y a confiance entre dirigeants et administrés, on peut sérieusement programmer des stratégies politiques ou économiques, croissance économique, démarrage de la machine productive, relance de l’économie et tout ce que l’on veut. Tout, pratiquement tout, devient possible, devient faisable.

F. O.

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