Accueil ACTUALITÉ Investissement en Algérie : Alger attend plus d’engagement de Washington

Investissement en Algérie : Alger attend plus d’engagement de Washington

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Ce début de semaine aura été marqué par le lancement, depuis Alger, d’une opération de charme à l’adresse des industriels américains, les invitant à faire preuve de plus d’engagement, sinon aborder, sur le terrain, le marché des investissements dans la coopération entre les deux pays et pourquoi pas ne pas déboucher sur la signature d’accords de partenariat.

C’est sur quoi se sont attelées depuis dimanche les deux parties, dont l’Algérie, par le biais de deux membres du gouvernement, ont souhaité que les investisseurs américains abordent la deuxième phase de la coopération qu’est la conclusion d’accords portant réalisations dans les domaines des hydrocarbures et de l’industrie. Reçu hier par le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousefi, le vice-président exécutif en charge des affaires internationales de la Chambre de commerce des États-Unis, Mayon Brilliant a dû donc faire un déplacement à Alger, pour connaitre les opportunités qu’offre le marché algérien dans ces deux domaines en particulier. À priori, cette visite en elle-même constitue déjà un «bon signe» de la volonté des hommes d’Affaires américains à placer des investissements en Algérie.
Un intérêt né de la campagne lancée depuis quelques mois par le gouvernement algérien, qui a mis en place tout un dispositif, plus ou moins attractif, pour mobiliser les investissements étrangers (IDE). Mainmettant, si les États-Unis, via ses délégations représentatives de la sphère économique ont multiplié leurs visites en Algérie, c’est pour justement avoir le cœur net, constater ce qui pourrait les intéresser dans l’assiette disponible à l’investissement dans le pays. Dans la foulée, Yousfi a fait étalage, à son hôte américain, des filières relevant de son département, susceptibles d’intéresser les investisseurs de son pays, notamment la sidérurgie, le textile, l’agroalimentaire, l’électronique, voire même l’automobile. Plus que ça, et en aval, «l’Algérie pouvait être une excellente Plateforme d’exportation» vers d’autres pays, rassure Yousfi. Son vis-à-vis américain, visiblement convaincu, a salué «les efforts consentis par l’Algérie» en vue de diversifier son économie, en conséquence à quoi, Mayon Brilliant a fait état de l’intérêt des investissements américains de déboucher sur des projets «fructueux». Dimanche, c’est le ministre de l’Énergie, Mustapha Guitouni, qui relance les américains sur l’investissement en Algérie. Dans une audience qu’il a accordée a Myron Brilliant, en présence de l’ambassadeur des États-Unis en Algérie, John Desrocher, le ministre a émis le souhait «de voir les entreprises américaines participer aux appels d’offres que son secteur s’apprête à lancer dans le domaine des hydrocarbures», a-t-on indiqué dans un communiqué du département de l’Énergie. Il s’agit en fait des projets ouverts à l’investissement étranger dans le domaine des hydrocarbures (amont et aval) ainsi que ceux des énergies nouvelles, sur lesquels les deux parties ont en beaucoup parlé. La partie américaine a même anticipé sur les exigences contenues dans les contacts, et selon lesquelles, l’investissement doit être accompagné par un transfert du savoir-faire technologique.
F. G.

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