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Alors que le ministre des sports appelle à la généralisation de l’herbe : Les pelouses des stades de Constantine, Blida et Médéa dans un état critique

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Quel gâchis, un énième oserions nous dire, en constatant cette dégradation des plus décevantes du gazon du stade Hamlaoui de Constantine, alors que l’herbe de cette infrastructure était, jusque-là, la fierté de la ville des Ponts suspendus.

Autres temps, autres mœurs, étant donné que depuis quelques temps, cette pelouse est devenue très critique, au point où la formation locale, le CSC, envisage aujourd’hui de changer de domiciliation en raison de l’état piteux de l’herbe du grand stade de la capitale de l’Est algérien. Les propos de l’entraîneur des Sanafirs, Abdelkader Amrani, sont tout simplement illustratifs de cette dégradation de la pelouse du stade Hamlaoui. Le technicien tlemcenien, qui est en train de mener son équipe vers un deuxième titre historique en championnat, a clairement déploré l’état de la pelouse, tout en exigeant de retourner au vieux stade de Benabdelmalek doté, rappelle-t-on, d’un gazon en synthétique. Pour Amrani, ses joueurs trouvent des difficultés énormes pour développer leur jeu habituel sur la pelouse de leur stade, contrairement à ce qui est le cas quand ils se produisent sur des terrain en tartan de bonne qualité, comme ça été le cas du reste vendredi passé au stade du 8-mai de Sétif qui vient d’être doté d’une nouvelle pelouse synthétique de dernière génération. En fait, le stade de Constantine n’est pas le seul qui fait exception dans ce registre. Tout le monde aura vu dans quel état est actuellement la pelouse du stade Tchaker de Blida, à l’occasion de la rencontre de coupe d’Algérie entre la formation de Zaouïa et l’AS Aïn M’lila, vendredi passé. Idem pour le stade Imam Lyes de Médéa, dont la pelouse est devenue tout simplement catastrophique. L’entraîneur de l’OM, Ahmed Slimani, a même demandé à ce que l’herbe de cette pelouse soit changé par du synthétique, estimant que l’état actuel du terrain a porté énormément de préjudice à son équipe. Cela se passe au moment où les pouvoirs publics, représentés par le ministère de la Jeunesse et des Sports, viennent d’appeler à la généralisation de la pelouse naturelle dans les stades algériens. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali avait appelé il y a quelques jours, en ouverture de ces journées d’études, à la généralisation de l’utilisation du gazon naturel dans les différents stades d’Algérie, considérant qu’il représentait «l’unique alternative» pour élever le niveau de la pratique footballistique dans le pays. «Au niveau de notre département ministériel, nous prônons la généralisation de l’utilisation du gazon naturel dans les stades et l’abandon définitif de la pelouse synthétique. C’est la seule alternative qui permettra à notre football de progresser», avait-il indiqué. Dans cette quête, plusieurs propositions théoriques ont été exposées pendant des journées d’études organisées à ce titre, avec l’espoir de finir par trouver la bonne formule pour faire aboutir le projet. Les sujets suscitant le plus d’attention ont été débattus sous forme de trois ateliers, regroupant des experts étrangers et des hommes de terrain locaux, provenant de différentes wilayas d’Algérie. Les trois ateliers en question étaient les suivants : «Pelouse et substrat», «Ressources humaines et matérielles» ainsi que «Gestion administrative et législation».
Hakim S.

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