Accueil ACTUALITÉ Élections législatives de 2017 : Belkacem Sahli fustige les boycotteurs

Élections législatives de 2017 : Belkacem Sahli fustige les boycotteurs

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Le président de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli s’est violement attaqué hier, aux partis politiques de l’opposition ayant choisi de boycotter les élections législatives prochaines, notamment, les formations politiques qui ont exprimé des craintes quant à la crédibilité de ce rendez-vous électoral. « Il est temps d’arrêter avec cette politique du boycott qui ne fait que porter atteinte à la crédibilité des institutions de l’État », a déclaré Belkacem Sahli, qui animait une conférence nationale des présidents des bureaux de wilaya de l’ANR au siège central du parti à Alger. Tout en rappelant que la nouvelle Constitution a mis en place un nouveau mécanisme indépendant de surveillance des élections, et ce, dans la volonté de garantir la transparence, le SG de l’ANR a regretté que ces partis continuent de mener un discours sceptique, discréditant ainsi les institutions de l’État. « Il est inconcevable que ces formations politiques continuent de discréditer l’administration centrale », a-t-il martelé, avant de lancer un appel à ne pas « casser le climat de confiance » qui a été instauré par le pouvoir en place en recourant au boycott. Plus loin, il dira que les partis politiques « jeunes », en l’occurrence Talaie El Hourriyet et Jil Jadid, ont recouru au boycott afin de convaincre les Algériens de s’abstenir d’exercer leur droit de vote, or, « ces derniers veulent des alternatives ». « Les partis ayant boycotté c’est des partis jeunes qui ont à peine deux ans d’existence. Au lieu de participer en vue d’être plus visibles sur la scène politique, ils ont préféré rester de côté et mettre en doute la crédibilité de toutes les échéances électorales », a-t-il dit. Aussi, le SG de l’ANR s’interrogera : « est-ce que le choix de ne pas aller aux élections servira les intérêts du pays, du citoyen et de ces partis ? ». La réponse est « non », pour le SG du parti. Tout en appelant ces partis à revoir leurs positions tant qu’il est encore temps, Belkacem Sahli a estimé que
« nous ne construisons pas des institutions solides de l’État avec le boycott, mais bien au contraire, le boycott mène à la hausse du taux d’abstention ». Abordant les partis politiques ayant choisi de participer aux élections, mais qui multiplient les discours douteux à l’égard de la transparence et de l’administration, le SG de l’ANR a certifié que la nouvelle Constitution a apporté de nouvelles garanties pour la transparence des élections, dont le nouveau code électoral et la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE). Il juge, à cet effet, « inconcevable » de porter préjudice à l’administration qui veille à l’organisation des élections. Par ailleurs, le SG a regretté qu’un parti politique « sans citer son nom », a participé aux élections présidentielles de 2014, se lève aujourd’hui pour remettre en cause la transparence des élections, or, ce parti était le premier à avoir félicité Abdelaziz Bouteflika pour avoir remporté les élections. À cet effet, il s’interrogera si ce parti n’est pas « conscient » que l’administration de 2014 est la même de 2017, mais avec des améliorations. Il convient de rappeler que le parti, auquel fait allusion le SG de l’ANR est le Parti des travailleurs (PT).
Au sujet du programme de son parti qui sera présenté au cours de la compagne électorale, il dira que celui-ci sera en étroite harmonie avec le programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Pour ce faire, il a fait savoir qu’une commission nationale a été mise en place afin de fournir une série de recommandations pour élaborer un programme « global » au cours de ces échéances. D’autre part, affirmant que sa formation, débutera, d’ici quelques jours le choix des listes électorales, Belkacem Sahli a indiqué que le choix se fera sur plusieurs critères, tout en prenant en considération le respect des fondements du parti. Aussi, au sujet des nouveaux riches, communément appelés chekara, le SG a estimé que les « gens possédant l’argent hallal sont les bienvenus au parti ».
Lamia Boufassa

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