Accueil ACTUALITÉ Amélioration du contrôle douanier : Mise en place d’un nouveau système d’information

Amélioration du contrôle douanier : Mise en place d’un nouveau système d’information

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«L’Administration douanière s’est engagée dans la mise en œuvre de chantiers urgents, dans le cadre d’un programme de réforme et de modernisation, permettant l’ouverture sur le monde économique, et sa participation à la promotion de la production nationale».

Ce sont là les propos annoncés, jeudi, par le directeur général des Douanes, Kaddour Bentahar. La Douane algérienne a entrepris un ambitieux programme de modernisation en vue de s’adapter aux nouvelles exigences de la situation. Un programme qui englobe l’ensemble des aspects organisationnels, administratifs, managériaux et techniques. Le futur système d’information des Douanes permettra de consolider le contrôle et la lutte contre la fraude, tout en améliorant les facilitations douanières, a indiqué, hier à Oran, le directeur général de cette Institution, Bentahar. «Une des premières priorités du plan stratégique 2016-2019 est de construire un nouveau système d’information en vue d’améliorer le contrôle douanier», a-t-il précisé, dans une allocution prononcée à l’ouverture d’un colloque à l’cole nationale supérieure des Douanes d’Oran. Le nouveau système de modernisation, qui induit l’introduction d’un nouveau logiciel de management moderne, touche aussi bien ses structures que les procédures douanières. Le système en élaboration permettra également de consolider «la lutte contre la fraude, de sa forme la plus simple à sa forme la plus complexe, dont les crimes financiers et transfrontaliers», a souligné Bentahar, lors de cette rencontre de deux jours, placée sous le thème: «La Veille stratégique et les Systèmes d’information: quelles contributions au renforcement des relations entre la Douane et ses partenaires». Des journées organisées à destination des cadres du secteur des Douanes pour les informer et les impliquer dans ces nouvelles démarches appelées «Approche processus». L’objectif de cette approche, selon le directeur général de Douanes, est d’alléger les procédures douanières et de moderniser toutes les structures de la Douane pour pouvoir accompagner l’Entreprise algérienne et l’économie nationale à la recherche de leur indépendance, vis-à-vis des hydrocarbures, et de leur diversification. Un responsable des Douanes a déclaré, récemment, sur les ondes de la Radio nationale, que son institution est appelée à s’intégrer beaucoup plus fortement dans le programme du gouvernement, en réaménageant son organisation aux exigences économiques, dans une perspective de l’adhésion du pays à l’Organisation mondiale du commerce (OMC)». Le DG des Douanes a rappelé dans ce sens qu’un Comité de pilotage a été mis en place pour élaborer une nouvelle carte numérique et un système électronique, rattachant différents opérateurs à l’Administration des Douanes, et ce, «afin de concilier entre les deux impératifs antinomiques : le contrôle et les facilitations douanières». L’Administration des Douanes s’est engagée, a-t-il affirmé, à «améliorer le service public douanier, à trouver les solutions numériques, et à faciliter les procédures au profit des partenaires commerciaux au même titre qu’à ses fonctionnaires». Cet engagement intervient conformément au slogan de l’Organisation mondiale des Douanes à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des Douanes pour l’année 2016: «La Douane numérique pour un engagement progressif», a expliqué Bentahar. Le colloque s’est ouvert en présence du wali d’Oran et des responsables de l’Université d’Oran-2, Mohamed Benahmed, et de la Chambre de commerce et d’industrie de l’Oranie (CCIO). Le DG des Douanes s’est félicité de la tenue de cette rencontre, estimant qu’elle constitue «une opportunité pour renforcer la coopération et consolider les liens avec le monde universitaire, afin de créer un espace d’échange d’expérience». Il a, à ce titre, exprimé le souhait que ce colloque soit couronné par une convention de partenariat avec l’université d’Oran, à l’instar des conventions signées avec les universités de Sétif, Souk-Ahras et de Ouargla. Plusieurs communications sont proposées dans ce cadre par des responsables centraux et des universitaires, axées notamment sur l’importance des technologies de l’information et de la communication.
Hamid Mecheri

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