Le réseau de l’éclairage public de la commune de Saharidj, l’une des communes de montagne sise à une cinquantaine de kilomètres à l’est de Bouira dans la daïra de l’ex-maillot, actuellement M’chedallah, fonctionne par intermittence. Cet équipement d’accompagnement indispensable dans les régions de montagne, demeure défaillant en dépit des enveloppes financières colossales qui sont dépensées chaque année pour son entretient et réparation. En effet, selon des habitants de cette localité, après chaque réparation, cet équipement ne fonctionne, malheureusement que quelques semaines avant de retomber en panne. Au chef-lieu de la commune, des deux côté du boulevard principale, les responsables municipaux ont opté pour la réalisation de cet ouvrage à base de candélabres et de globes lumineux qui ne servent désormais que de décor inutile et qui semblent narguer la population, en restant obstinément dans l’obcurité. Dans le reste des villages la situation n’est pas différente, les centaines de lampadaires ne fonctionnent que quelques semaines durant toute l’année. Les villageois pour sortir le soir se trouvent dans l’obligation de s’équiper d’une torche. D’autre part, le projet du changement de l’ancien réseau d’électricité par le torsadé prévu sur tout le territoire de la commune n’a finalement touché que quelques quartier du chef-lieu communal. Ce réseau d’électricité date des années 1980, et il se trouve dans un état de détérioration avancé, il est usé et délabré. De fréquentes chutes de fils électriques, des coupures de courant et des courts-circuits sont fréquents sur ce réseau. Selon des habitants de cette commune partie pour être l’une des plus belles municipalités au niveau national vu son emplacement au pied du majestueux Djurdjura, plusieurs citoyens ont été électrocutés par les fils qui se détachent notamment en période hivernale. Les responsables censés veiller sur la santé et la sécurité des citoyens doivent se pencher sérieusement sur le cas de ce réseau d’électricité qui risque de produire des catastrophes, surtout que nous sommes en pleine période hivernale. Soulignons que les habitants de la commune de Saharidj, à travers des comités de quartiers et autres associations de villages ont à maintes reprises sollicité les responsables concernés à travers des lettres de doléances afin de se pencher sur ce danger qui menace des vies humaine. Leurs doléances sont restées lettre morte au fond des tirroirs de ces mêmes responsables qui semblent préoccupés par leurs propres affaires. Faudrait-il vraiment qu’une catastrophe arrive pour que les gestionnaires de cette commune bougent. Pourtant le projet de rénovation de ce réseau d’électricité ne demande pas de gros moyens financiers mais juste un peu de volonté de la part des élus locaux. Il importe de noter que la maire de cette municipalité a été traduite en justice avant qu’elle ne soit relevée de ses fonction par décision de justice pour mauvaise gestion. L’APC est restée sans maire durant plusieurs mois avant que l’adjoint maire ne soit installé par décision de l’ex-wali à la tête de l’assemblée de cette commune, une assemblée qui semble loin de bien gérer les affaires de cette commune de près de 15 000 habitants.
Omar Soualah