Les sélections et athlètes algériens qualifiés aux jeux Paralympiques de Rio (7-18 septembre) affinent, au cours du mois de juillet, leur préparation, en Algérie pour les uns et à l’étranger pour les autres, avant d’entamer la dernière ligne droite en prévision du rendez-vous paralympique, a indiqué , avant-hier, la Fédération algérienne handisport (FAH).
Les sportifs de la discipline d’athlétisme dont le nombre est le plus élevé (21 qualifiés dont 7 dames), poursuivent leurs regroupements individuellement ou en groupes de trois à quatre athlètes, dans des lieux choisis par leurs entraîneurs.
La plupart des athlètes du sprint et du demi-fond peaufinent leur travail à Tikjda (Bouira) qui offre, selon les entraîneurs, « des conditions très favorables à une bonne préparation », alors que Samir Nouioua a préféré se rapprocher de sa famille à Biskra et s’entraîne au centre de regroupement de la ville. Les autres athlètes de la spécialité sont à Alger et Sétif.
Par contre, les athlètes des concours ont pris leurs quartiers, soit à Alger (stade du 5 juillet), soit à Batna, Oran où Constantine.
Sous la houlette de leurs entraîneurs, ils sont soumis à un travail bi-quotidien ponctué, à chaque fois, par des tests d’évaluation de la performance et de la forme de l’athlète. « On est en contact régulier avec les entraîneurs nationaux afin de s’enquérir de l’état de forme de nos athlètes et avoir des rapports journaliers sur la situation de leur préparation », a expliqué à l’APS le Directeur technique national adjoint, Saad Saïd.
Les trois judokas (Noura Mouloud, Mehdi Meskine et Chérine Abdellaoui) se trouvent en Pologne pour un stage de préparation qui prendra fin dans deux jours.
Ce stage d’une dizaine de jours s’inscrit dans la continuité du travail accompli jusqu’ici par les athlètes sous la houlette de l’entraîneur national, Rezki Belkacem et son adjoint Nine Messaoud.
Les powerlifteurs Hocine Bettir et Samira Guerioua ont préféré poursuivre leur travail à la salle omnisports de Staouéli (Alger), sous la houlette de l’entraîneur Mohamed Salah-Eddine Benatta. « On préfére rester à Alger où on bénéficie des moyens nécessaires de travail, de récupération et de suivi, notamment médical.
Le maintien de la forme de nos deux athlètes est la chose la plus importante pour nous. Il faut éviter les blessures qui sont fréquentes en powerlifting », a indiqué Benatta.
Les powerlifteurs cohabitent avec l’équipe féminine d’handi-basket, entraînée par Djawed Zigh et Mohamed Tahar Kisrane.
La sélection masculine d’handi-basket se trouve, elle, à Agadir (Maroc) depuis la semaine dernière et y restera jusqu’au 28 juillet. Pour sa part, l’équipe masculine de goal-ball, dirigée par l’entraîneur Djaffar Ould Yahia, a pris ses quartiers au centre de préparation de Souidania (Alger) avant de partir pour la Suède afin de prendre part au tournoi international de Malmo (28-31 juillet).
Quant aux dames de la même discipline, elles se trouvent depuis le 14 juillet en France pour un stage qui prendra fin dans deux jours. « On a accédé aux doléances de nos techniciens en matière de préparation et tournois à l’étranger, à l’exception de cas extrêmes qui échappent à notre volonté (problème d’obtention de visa par exemple).
Dans l’ensemble, on a offert les meilleurs moyens en notre possession pour une bonne préparation de nos athlètes et équipes nationales », a indiqué le Directeur technique national (DTN), Zoubir Aïchaine. Un dernier stage regroupera les judokas et athlètes en Pologne du 5 au 20 août prochain.