Une caravane humanitaire a pris le départ dimanche du port d’Oran vers les camps des réfugiés sahraouis à Tindouf, au titre de la célébration de la fête internationale des travailleurs, consacrée cette année par l’Algérie à la cause sahraouie. Initiée par l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), le coup d’envoi de la caravane de solidarité a été donné en présence du secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd et du Premier ministre Sahraoui, Abdelkader Taleb Omar. La caravane, rendue possible grâce à la participation d’entreprises nationales publiques et privées, est composée de 25 camions semi-remorques et de fourgons transportant notamment des denrées alimentaires et des médicaments. Une ambulance médicalisée a également été offerte aux réfugiés sahraouis. Auparavant, les membres des délégations algérienne et sahraouie se sont recueillis au port d’Oran à la mémoire des martyrs. Les participants ont déposé une gerbe de fleurs devant une stèle, érigée dans l’enceinte portuaire et récité la Fatiha du Coran, avant d’observer une minute de silence. Ils ont ensuite visité une exposition de portraits de martyrs sahraouis.
Samsung lance une application qui protège les yeux
L’application SafetyScreen de Samsung permet aux utilisateurs de tenir des appareils mobiles à une distance de visualisation idéaleSamsung a annoncé le lancement de l’application « Samsung Safety Screen » qui aide les utilisateurs, en particulierles enfants, à garder une distance de visualisationidéale entre l’appareil et les yeux. Disponible gratuitement sur tous les appareils Android dans le Google Play Store, l’application Safety Screen de Samsung fonctionne continuellement en arrière-plan et peut être protégée par un mot de passe. Grâce à un outil de reconnaissance faciale, une animation se met en place coupant l’écran lorsque l’utilisateur l’approche trop près des yeux. L’écran se déverrouille uniquement quand l’appareil est à une distance de sécurité suffisante.
France: un homme abattu en pleine rue à Nancy
Un homme a été abattu samedi en pleine rue à Nancy (nord-est de la France) par deux individus encagoulés, qui ont ouvert le feu sur lui avant de prendre la fuite, ont indiqué des sources judiciaires. « Aucune piste n’est privilégiée » mais les enquêteurs pensent que la victime n’a pas été visée de manière « fortuite », a fait savoir le vice-procureur Michel-Simon Journo, cité par des médias, précisant qu’une vingtaine de douilles ont été trouvées à proximité du lieu du sinistre. La fusillade a eu lieu dans un quartier réputé calme proche du centre-ville, à quelques centaines de mètres de la gare de Nancy. « J’ai entendu des détonations. J’ai vu deux hommes qui tiraient sur un autre, au niveau du passage piétons. Il s’est écroulé », a raconté une femme qui a assisté à la scène, citée par des médias. Les assaillants sont ensuite montés dans une camionnette où les attendait un troisième homme, et ont pris la fuite, a constaté cette femme.
Une dépression qui s’aggrave avec l’âge pourrait être un signe annonciateur de démence
Une étude publiée samedi révèle que les personnes de plus de 54 ans dont la dépression s’aggrave progressivement, pourraient courir un risque plus élevé de développer une démence, suggérant que cela pourrait être un signe précoce de la maladie neurodégénérative. D’autres types de dépression, tels que des épisodes ponctuels ou récurrents, ne semblent pas constituer une menace similaire. »Seul le groupe dont les symptômes de la dépression ont augmenté au fil du temps était à risque accru de démence », note la revue spécialisée The Lancet Psychiatry, qui publie ces résultats. Une forte corrélation entre la dépression et la démence avait déjà été relevée, sans que la nature de cette relation soit connue. Mais cette nouvelle étude est présentée comme la première à s’intéresser à l’évolution des symptômes de la dépression et la survenue de démences, les plus fréquentes étant celles d’origine vasculaire et celle d’Alzheimer.Pour certains, les symptômes s’amendent avec le temps, pour d’autres, ils s’aggravent. Certaines personnes font un unique épisode dépressif, d’autres font des rechutes régulières ou deviennent des dépressifs chroniques. Pour leur étude, les chercheurs ont analysé les données recueillies auprès de 3.325 personnes âgées de 55 ans et plus aux Pays-Bas sur une période de 11 ans (1993-2004) et les ont suivis ensuite pendant 10 ans.Au début de l’étude, toutes présentaient des symptômes dépressifs, mais aucune de démence. A la fin, 434 personnes étaient atteintes de démence, dont 348 cas de la maladie d’Alzheimer.Les participants étaient répartis en cinq catégories différentes selon leur forme de dépression. Dans le groupe des 255 personnes dont la dépression s’est aggravée au fil du temps, 55 ont développé une démence (22%). Soit un risque relatif de démence « nettement plus élevé », près de 1,5 fois plus élevé, que pour les autres groupes (environ 10%) en tenant compte des différences d’âge et de sexe et d’autres facteurs entre les groupes. Selon l’Organisation mondiale de la santé, entre 5% et 8% des gens âgés de 60 ans et plus souffrent de démence à un moment donné au cours de leur vie.Les résultats suggèrent qu’une dépression sévère ou des épisodes dépressifs récurrents n’augmentent pas le risque de démence, selon les auteurs. Ils signifient aussi que « l’augmentation des symptômes de dépression chez les personnes âgées pourrait potentiellement représenter un stade précoce de la démence », selon la revue. Cela impliquerait que la démence et certaines formes de dépression pourraient avoir une cause commune. Toutefois l’étude n’a pas mesuré des éléments comme l’isolement social et le manque d’activité physique qui sont des facteurs de dépression.