Le CSC et le MCO seront mis à rude épreuve aujourd’hui en donnant la réplique en déplacement respectivement à Misr El Makassa et au Kawcab Marrakech dans le cadre des huitièmes de finale de la coupe de la CAF.
Les Constantinois abordent cette partie avec un petit avantage après s’être imposés lors du match aller à domicile sur le score d’un but à zéro. Un score étriqué qui ne rassure guère obligeant le représentant algérien de cravacher dur pour défendre son maigre acquis. En tout cas, l’entraîneur des sanafir, le franco-portugais, Didier Gomes, le sait pertinemment. Il sait également que ça serait une erreur de sa part s’il se contenter de défendre dès le coup d’envoi de la partie, car une telle stratégie rendra encore délicate la mission des siens.
«Nous n’allons pas nous contenter de défendre. Cela permet à l’adversaire d’accentuer la pression sur nous avec le risque de commettre des erreurs à n’importe quel moment. Cela dit, je demanderai à mes capés de jouer leurs chances à fond en tentant d’apporter le danger dans le camp adverse. Nous allons essayer au moins d’inscrire un but pour mettre davantage de pression sur les locaux», annonce le coach du CSC qui possède une expérience non négligeable sur le plan africain pour avoir participé dans les compétitions continentales inter-club avec les Camerounais de Coton Sport. Pour sa part, le MCO aura la mission plus compliquée, après s’être contenté d’un nul vierge lors du match aller à Oran. Un résultat que l’entraîneur des Marocains a qualifié de piège. C’est dire que même le Kawcab, menacé par la relégation en championnat de son pays, refuse de crier victoire avant l’heure. Cette formation sait d’ailleurs que tout reste possible au cours de cette deuxième manche, surtout que les visiteurs vont récupérer pour l’occasion trois joueurs clés qui étaient absents lors du match aller. Allusion faite à Okbi, Nessakh, et surtout l’attaquant libyen, Zaâbia. Ce dernier, meilleur buteur des Oranais et du championnat algérien, devrait faire son retour à la compétition après, près de trois semaines d’absence à cause d’une blessure. Il faut dire que l’entraîneur mouloudéen, Foued Bouali, mise énormément sur le come-back de Zaâbia pour faire la différence à Marrakech. Il est vrai, l’absence de l’international libyen avait joué un mauvais tour à son équipe au cours de la première manche au vu des nombreuses occasions ratées par sa ligne offensive, des occasions que les hamraouas risquent de les regretter s’ils ne parviennent pas à valider leur billet en terre marocaine.
Hakim S.