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19e salon de l’autombile : la Symbol, seul choix devant les Algériens

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La 19e édition du Salon international de l’automobile d’Alger (SIAA 2016), s’est poursuivie, hier, pour la troisième journée consécutive, au Palais des expositions, les Pins- Maritimes (la Safex) à Alger, avec la participation de 34 exposants. Au cours de la journée d’hier, le scénario n’a pas changé. Les concessionnaires affichaient toujours une retenue surprenante.

Nombreux sont ceux qui alignent leurs véhicules sans pour autant mentionner les prix des modèles. La cause en est patente : la politique des quotas imposée par le gouvernement aura eu son impact inéluctable sur les stocks des uns et des autres. D’où cette décision de ne pas exposer les voitures avec leurs tarifs, faute de disponibilité. Cependant, contrairement aux autres marques automobiles, le constructeur français Renault est parmi les rares à afficher son satisfecit. En effet, seule la Symbol produite en Algérie est éligible à la vente. Elle est soutenue par le retour au crédit à la consommation. C’est ce qui fait d’elle la reine. Ainsi, les choses étaient plutôt positives au stand de Renault Algérie, qui peut prendre des commandes de la Symbol Algérie disponible au prix avoisinant les 134 millions de centimes. Compte tenu de la conjoncture actuelle, le leader du marché automobile en Algérie souffre, lui aussi, de l’indisponibilité des véhicules dû au blocage des importations, conséquence, seule la Renault Symbol made in «Bladi» est disponible à la commande. Sur place, Renault Algérie a installé tout un dispositif commercial prêt à recevoir les clients désirant profiter du crédit à la consommation, sur le seul modèle qui reste éligible, la Renault Symbol made in DZ. Pour le reste des modèles, les commandes peuvent être enregistrées avec des délais de livraison qui pourront aller jusqu’à 6 mois. Par ailleurs, pour les représentants du constructeur français, même si la participation au Salon ne constitue pas un « bon investissement», la marque, en sa qualité de « leader » dans le marché algérien, devait répondre présente à l’évènement, ne serait-ce-que pour des raisons de communication. D’autre part, les clients venus, nombreux, visiter le stand de Renault Algérie, ne sont pas restés sur leur faim et pouvaient au moins se renseigner quant aux modalités du crédit à la consommation. Certains clients, rencontrés sur place, nous ont affirmé que, faute de choix, ils sont prêts à acquérir le véhicule.
«J’aurais aimé acheter un autre véhicule, à ce prix-là, mais je n’ai pas le choix. Et c’est tout ce qu’il y a de disponible dans le marché», nous dira Amel, tout en rassurant que ça reste plus intéressant que ce qui est disponible dans le marché d’occasion. Imad a, quant à lui, tiré la sonnette d’alarme. «Jamais le marché de l’automobile n’a connu d’aussi impressionnantes hausse des prix. Je me tourne vers la Renault Symbol, au moins le crédit de consommation est à la rescousse », dira-t-il.
Il est à noter qu’après BNP Paris (par le biais de Renault Crédit), Société Générale et El-Baraka qui ont entamé l’octroi de crédit depuis quelques semaines déjà, d’autres banques leur emboîteront le pas à l’occasion de ce Salon. Les offres multiples pour un volume qui ne devrait à peine dépasser les 40 000 véhicules (Renault Symbol, uniquement) durant toute l’année 2016. Cependant, certaines précautions doivent être prises pour éviter de se retrouver piégé par certaines clauses méconnues.
D’abord, il faut connaître le taux exact des intérêts, et savoir si celui-ci comprend l’ensemble des charges, ou non. Il y a des frais de dossiers qui ne sont pas forcément compris dans ce taux. Tout comme l’assurance du crédit. Ensuite, il faut prendre la peine de calculer le prix du crédit au bout de la période accordée (ou demandée) par la banque. Il ne faut, surtout, pas hésiter à demander quelles sont les conséquences d’un payement par anticipation, c’est-à-dire solder le crédit avant l’arrivée à terme de la période accordée.
Mai, ce qu’il faut surtout faire, c’est comparer les différentes offres des organismes financiers qui proposent le crédit. En manière générale, nous avons constaté, contrairement aux éditions précédentes, une faible affluence des visiteurs dans les stands des grandes marques de voitures, eux qui sont d’habitude enclins à les prendre d’assaut.
Lamia Boufassa

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