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La relance du secteur en point de mire : Les journées du textile du 14 au 24 mars 2016

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Regroupant des acteurs algériens et étrangers du marché du textile et de la mode, les journées du textile se dérouleront du 14 au 24 mars  à Alger, annonce AIDA Consult, société organisatrice. L’événement qui signe sa première édition vise à relancer le secteur du textile avec un intérêt économique particulier pour l’Algérie.
Pour Ahmed Benayad, P-DG du Groupe public confection et habillement, C&H fashion, l’objectif à travers la manifestation «Les Journées du textile algérien» est de réunir tous les acteurs du domaine du textile, privé et public, ceux du secteur de la formation professionnelle, et des intervenants venus d’organismes d’encouragement, et de l’investissement comme l’ANSEJ, ANDI, ANGEM, CNAC, ainsi que des designers algériens et étrangers. Cela permettra, poursuit-il, à tous ces intervenants d’apporter leur expertise et l’état du secteur du textile en Algérie, et comment œuvrer à sa promotion et à son développement. À ce propos, Benayad a fait part d’une panoplie de problèmes à laquelle est confronté le secteur du textile, notamment, celui du public. Il citera à titre d’exemple le départ massif en retraite du personnel qualifié et des difficultés de recrutement du personnel formé dans certaines spécialités, comme modélistes ou stylistes. Le P-DG de C&H ajoute à cela la forte dépendance de matières premières importées, mais surtout l’absence de produit made in Algéria qui inonde le marché grand public, laissant place ainsi à des produits importés. Toujours dans le même cadre d’idées, l’intervenant indique que seulement 4% des besoins du marché, soit 4 milliards DA sont comblés par les entreprises algériennes du textile, cédant ainsi la grosse part aux importations. Pour pallier à ces différents problèmes, Benayad estime que les secteurs privé et public devraient être unis plus que jamais, et c’est en effet à travers la manifestation que cela pourrait se faire. «Les entreprises privées du textile sont interpellées.
Elles doivent participer dans la confection de prêt-à-porter», dira-t-il, assurant que cela permettra certainement la création de milliers d’emplois. En ce qui concerne la formation du personnel, le conférencier reconnaît le besoin insistant de partenariat. Il faudra également, poursuit-il, penser à la création de grandes écoles de mode. «Le secteur de la formation pourrait, également, être investi par le secteur privé», note Benayad. En ce qui concerne l’entreprise C&H, son P-DG a précisé que la totalité de son chiffre d’affaires allait vers le marché institutionnel. Le grand marché public n’est pas encore atteint, révèle-t-il, soulignant toutefois que ce créneau est en cours de développement. S’agissant, par ailleurs, du programme de la manifestation, celle-ci sera, selon les organisateurs, inaugurée le 14 mars par le ministre de l’Industrie et des Mines, accompagné par les ministres de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur, de l’Emploi, ainsi que du président du FCE.
Le 15 mars, poursuit-on, auront lieu des événements autour du textile et de la mode algérienne de l’artisanat. Durant la journée du 16 mars, des conférences professionnelles se tiendront à Riadh el-Feth lieu qui abritera la manifestation. L’Alger  Fashion Week débutera pour sa part à partir du 18 jusqu’au 24 mars avec des participants locaux et internationaux venant d’Italie, de Jordanie, des USA ou encore du Yémen.
À noter que AFW initiée dans le but de promouvoir la mode et Alger, en tant que capitale de la mode reconnue, est un ensemble de défilés de mode dédié à la promotion du prêt-à-porter de luxe en Algérie en particulier, et dans le monde en général.
Ania Nait Chalal

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