Selon l’ANSEJ, 240 micro-projets, de tailles variables, ont été financés en 2015, dans la wilaya d’Aïn-Témouchent, sur un total de 263 dossiers déposés au niveau de la commission de wilaya qui constitue une sorte de guichet unique.
Ceci représente un taux de 91,2%. On aurait aimé connaître les créneaux ayant focalisé les choix des postulants parmi les chômeurs étudiants et produits de la formation professionnelle. Cette information permettrait de faire une analyse des tendances des jeunes à vouloir créer la micro entreprise de leur rêve tant souhaitée et tant attendue après avoir formulé leurs vœux. Ce dont on est sûr pour l’heure est que le créneau transport est saturé et gelé aussi. Cependant, les secteurs qui continuent à attirer les jeunes sont ceux de l’agriculture, de la pêche, des métiers traditionnels, du tourisme, des services et du BTPH. Le volume global de l’investissement public (VGIP) a atteint, selon la même source d’information un peu plus de 1100 millions de dinars. Derechef, il demeure que ce budget est inférieur de 40% par rapport celui de l’année 2014. Le montage financier tel qu’il a été défini montre que la part revenant à l’ANSEJ est de 326 millions de dinars. Le reste, soit 70%, est la part revenant aux crédits bancaires. Il ressort que ces entités nouvellement mises en route ont permis de créer 630 emplois. Le secteur de l’agriculture est en tête du peloton avec 40 projets validés contre 39 pour l’industrie, 16 pour le BTPH et 14 pour l’artisanat. Pour cela, des efforts ont été axés sur le travail de proximité et de vulgarisation, notamment dans les localités enclavées.
Ce travail consistait à mieux connaitre les modalités et les dispositions prises par l’ANSEJ relatives à l’obtention des crédits et à la rentabilisation des projets financés au profit des jeunes en quête d’opportunités. En sus, le remboursement des crédits bancaires accordés aux porteurs de projets de création de micro- entreprises, au titre du dispositif de l’Agence national de soutien à l’emploi de jeunes (ANSEJ), a atteint un seuil appréciable dans la wilaya d’Aïn-Témouchent, selon toute vraisemblance. Et pour éviter aux futurs porteurs de projets les déplacements vers le chef-lieu de la wilaya, l’ANSEJ entend ouvrir une antenne de proximité à Hammam-Bouhadjar, celle de Béni-Saf est déjà en activité.
Boualem Belhadri