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18e session ordinaire du conseil exécutif de l’UA : un sommet sur la parité homme-femme

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Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra conduira la délégation algérienne à la 28ème session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine, prévue à Addis Abeba les 27 et 28 Janvier 2016 en préparation de la 26ème session ordinaire du Sommet de l’UA placée cette année sous le thème «des droits de l’Homme avec une attention particulière sur les droits de la femme». Le ministre d’État participera également, du dimanche au mardi, à la réunion du Conseil exécutif qui sera consacrée à la mise en œuvre de l’Agenda 2063 à travers l’examen des différentes actions prioritaires identifiées par les chefs d’État, en termes de développement ainsi que le renforcement de la capacité de l’Afrique et la rationalisation des méthodes de travail de l’UA. Par ailleurs, il est à rappeler que l’Algérie est un membre du Comité ministériel de l’UA en charge de la surveillance de la mise en œuvre de l’Agenda 2063. À ce titre, Lamamra présidera également la séance consacrée aux capacités des différents acteurs pour mettre en œuvre l’Agenda au niveau national, régional et continental. Le Conseil exécutif prépare l’ordre du jour du Sommet de l’UA avec les recommandations appropriées pour examen par les chefs d’État qui doivent avoir lieu les 30 et 31 Janvier 2016. Il s’agira également de la rationalisation et du renforcement des structures de la Commission de l’Union africaine. La session ordinaire du Comité des représentants permanents (COREP) de l’Union africaine a eu lieu dans le cadre du 26e sommet de l’UA au siège du bloc panafricain dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba. Au cours de leur réunion de trois jours, les ambassadeurs des 54 pays membres devraient examiner les rapports des diverses activités de leurs sous-comités. Dans ses remarques liminaires, Nkosazana Dlamini-Zuma, la présidente de la Commission de l’UA, a souligné la nécessité de continuer à renforcer les efforts pour assurer la paix et la sécurité et la démocratie en Afrique. D’autre part, elle a ajouté que durant l’année 2015, la majorité des transitions et des élections démocratiques sur le continent, à quelques exceptions notables, allait bien et devrait être utilisée comme une plate-forme pour construire des institutions inclusives et efficaces qui impliquent les citoyens dans la gouvernance non seulement pendant les élections, mais aussi pendant la mise en œuvre de l’Agenda 2063 dans le contexte national. Par ailleurs, la réunion du Conseil exécutif rassemblera tous les ministres de l’Afrique de 54 États membres de l’Union basé à Addis-Abeba, ainsi que des responsables de l’UA. Pendant deux jours, les ministres des Affaires étrangères / Relations extérieures et d’autres ministres dûment désignés se réuniront de nouveau en session en étroite collaboration pour délibérer sur les différents points inscrits à leur ordre du jour, y compris l’examen du rapport du Comité des représentants permanents (COREP) et le rapport annuel de la présidente de la Commission pour la période allant de janvier à décembre 2015 suivi de l’examen du budget ASC révisé pour l’exercice 2016. En outre, Le Conseil exécutif examinera le rapport du Comité ministériel ad-hoc sur l’échelle de l’évaluation; le Comité ministériel sur les candidatures africaines dans le système international; le rapport d’étape de la commission ministérielle sur les défis de Ratification / adhésion et mise en œuvre des traités de l’OUA / UA. Le Conseil exécutif procèdera à l’élection et la nomination des quinze (15) membres du Conseil de paix et de sécurité et de celle de l’un (1) membre du Comité africain d’experts sur les droits et le bien-être de l’enfant (CAEDBE). La réunion du Conseil exécutif prendra officiellement fin le jeudi 28 Janvier 2016. Il est à rappeler que l’Union africaine est une entité géopolitique couvrant presque la totalité du continent africain. Ses origines sont l’Union des États de l’Afrique, une confédération qui a été établie par Haile Selassie et Kwame Nkrumah dans les années 1960, ainsi que les tentatives ultérieures pour unir l’Afrique, y compris l’Organisation de l’unité africaine (OUA), qui a été créée le 25 mai 1963, et de la Communauté économique africaine en 1981. Les critiques ont fait valoir que l’OUA en particulier a peu fait pour protéger les droits et libertés des citoyens africains de leurs propres dirigeants politiques. Pour rappel, l’idée de créer l’UA a été relancée au milieu des années 1990. Les chefs d’État et de gouvernement de l’OUA ont publié la Déclaration de Syrte le 9 septembre 1999 appelant à la création d’une Union africaine. La Déclaration a été suivie par des sommets à Lomé en 2000, lorsque l’Acte constitutif de l’Union africaine a été adoptée, et à Lusaka en 2001, lorsque le plan de la mise en œuvre de l’Union africaine a été également adoptée. Durant la même période, l’initiative de la création du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) a vu le jour. Depuis sa création, le NEPAD a fait l’objet d’une large promotion tant en Afrique que dans les pays industrialisés du  Nord. Il est présentement reconnu comme le Plan de développement de l’Afrique par tous les gouvernements du Nord, les institutions financières internationales et, par bon nombre d’institutions de gouvernance internationales comme les Nations unies. Le NEPAD est largement perçu comme le mécanisme à travers lequel, l’appui aux efforts de développement de l’Afrique peut être le mieux réalisé.

Lazreg Aounallah

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