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Formation professionnelle à Aïn Témouchent : une commission nationale de suivi de la mise en œuvre de la nouvelle feuille de route

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Adressée le 16 décembre 2015, aux directeurs de la formation et de l’enseignement professionnels, des 48 wilayas, la circulaire n°1/SM/MFEP portant mise en œuvre des conclusions de la conférence nationale du 10 novembre 2015 s’articule autour de 10 commandements distincts qui constituent, selon le directeur de wilaya d’Aïn Témouchent de la formation et de l’enseignement professionnels une feuille de route qu’il fallait à tout prix vulgariser. Présidant, ce mardi 12 janvier 2016, une rencontre de wilaya ayant regroupé les directeurs des 11 centres et l’institut national de la formation professionnelle, le directeur axé son allocution sur les instructions du ministre Mebarki, qui visent à prendre en charge la demande sociale en matière de formation, répondre aux besoins en ressources humaines qualifiées selon les spécificités de chaque région et faciliter l’employabilité des diplômés. Ce point précis a suscité un débat de haut niveau ayant abordé les aspects liés à la disponibilité actuelle des compétences requises en mesure de former les formateurs dans des spécialités nouvelles en management, en entrepreneuriat et en affaires managériales. Dans le cadre de la diversification de l’offre de formation, il y a lieu, a-t-il dit, d’intégrer la dimension nationale de formation par la mobilité des stagiaires avec la possibilité de multiplier l’ouverture de sections en formation passerelles dans diverses spécialités afin de satisfaire la demande importante du public. Aussi, il a tenu à insister sur l’optimisation et la rentabilisation des capacités de formation pour le développement des formations qualifiantes ainsi que l’élargissement de la nomenclature des spécialités et branches nouvelles. A ce titre, notre bureau avait donné une importance capitale aux nouvelles filières qu’il faut absolument ouvrir pour répondre aux besoins de la zone industrielle de Tamzourah. Sur ce, le directeur avait dit que ses services devaient se rencontrer avec les nouveaux partenaires ayant déjà affiché leur engagement à vouloir y investir dans le cadre des nouvelles lois régissant les activités industrielles en Algérie. Selon lui, il est question d’aménager l’ancien siège de la garde communale de Tamzourah en centre de formation spécialisé. Cette proposition a été faite par le président de l’APW, lequel attend beaucoup de la direction de la formation pour ouvrir sans tarder les filières en rapport avec les activités de l’automobile et autres. Derechef, l’orateur qui s’est confessé à notre bureau réitère les objectifs fixés par le ministre, qui visent à atteindre 70% des produits à former en apprentissage, un seuil qui est présentement à la limite de 39% des inscrits. Ainsi, la promotion de l’apprentissage sera renforcée par la disposition insérée dans la loi de finance de 2016, qui va permettre au FNAC d’en financer des actions de ce genre. Ceci dit, cela doit passer par l’adaptation des formations aux besoins socioprofessionnels et socioéconomiques par le développement de partenariats gagnant –gagnant. Cependant au niveau local les yeux sont braqués sur les futurs pôles d’excellence qui doivent intéresser les partenaires potentiels, nationaux et étrangers. Ces pôles devraient focaliser leur travail sur la formation des formateurs dans les spécialités nouvelles. Avant la rentrée de février, la feuille de route doit connaitre une évolution notable dans sa mise en œuvre. Une commission nationale a été instituée en vue de faire des contrôles et d’apprécier le travail de chaque wilaya, avait-il conclu.
Boualem Belhadri

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