Une circulaire a été diffusée, afin d’expliciter le passage du contrôle à l’évaluation continue, dans le cycle primaire, selon la ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghebrit. Pour ce qui est de l’examen de 5e année, la même responsable souligne l’importance de sa réorganisation. S’exprimant, jeudi, en marge d’une Conférence nationale des directeurs de l’Éducation, Benghebrit a, en effet, fait savoir qu’une circulaire a été déjà adressée aux concernés, pour expliciter comment passer du contrôle à l’évaluation continue, annonçant, par la même occasion, l’organisation, prochainement, de séminaires au profit des enseignants à l’échelle locale portant sur le même thème. Elle a expliqué que cette démarche vise à diminuer notamment le nombre des épreuves, sachant que depuis 2005, date de la mise en application de la circulaire portant sur l’évaluation des élèves, il a été constaté que l’évaluation continue a donné lieu et place au contrôle continu, c’est-à-dire une série d’épreuves et d’examens chaque semaine. Dans un autre contexte, Benghebrit a précisé que pour l’examen de la 5e année primaire, les élèves ne se déplaceront plus, mais ce sont plutôt les enseignants de la circonscription concernée qui feront le déplacement. Notre objectif est de diminuer le stress des élèves et des parents, a-t-elle soutenu. Selon la ministre, il est important de réorganiser l’examen de la 5e année pour qu’il s’apparente plus à une évaluation de compétences acquises durant tout le cycle primaire. Par ailleurs, afin d’appliquer concrètement, sur le terrain, les engagements pris pour la prise en charge des préoccupations socioprofessionnelles des travailleurs du secteur, Nouria Benghebrit a fait appel aux directeurs de l’Éducation de wilaya. Ces derniers devraient veiller à la mise en œuvre des mesures prises dans le cadre de la circulaire interministérielle. À l’occasion, Benghebrit a souligné l’importance du planning de la mise en œuvre des mesures prises dans le cadre de la circulaire interministérielle, laquelle exige, non seulement, de l’engagement, mais aussi un calendrier clairement établi. La Conférence a porté particulièrement sur la définition des moyens d’application des engagements, pris par le ministère, relatives à la prise en charge des préoccupations des Syndicats du secteur. La ministre a précisé, dans ce sens, que l’action de son département consiste à mettre l’accent sur la responsabilité des directeurs car, selon elle, il ne suffit pas de prendre des décisions, mais aussi de les suivre, les accompagner et faire des évaluations régulières, pour éviter au secteur de nouvelles perturbations. L’autre point, sur lequel a axé Benghebrit, a trait également à la mise en œuvre des indicateurs de performance au niveau de la gestion locale. Vous êtes redevables envers le Secteur, de son avenir et de sa stabilité, au niveau de vos wilayas respectives, a-t-elle précisé, en s’adressant aux directeurs de l’Éducation, ajoutant que cela demeure tributaire de leurs capacités, leur ingéniosité dans la gestion et leur responsabilité. Exprimant sa satisfaction, quant au climat de stabilité qui règne dans le secteur actuellement, la responsable a rappelé qu’il est le fruit d’efforts colossaux des équipes du ministère et des Syndicats, par conséquent, il est impératif de le préserver. Pour Benghebrit, la feuille de route se résume en trois points essentiels, à savoir, laisser les canaux de dialogue ouverts, l’exécution des engagements pris par le ministère, et la communication et l’information sur ce qui a été réalisé.
Ania Nait Chalal