L’aventure de l’ES Sétif en Coupe du monde des clubs a pris fin mercredi dernier après la victoire de l’Aigle noir face aux Australiens de Western Sydney aux tirs aux buts, une victoire lui ayant permis de remporter la cinquième place du tournoi et ce, pour la première participation algérienne dans cette épreuve. Cependant, les Sétifiens auraient pu faire mieux, de l’avis même de leur entraîneur, Kheireddine Madoui et des joueurs. «Au vu de ce que nous avons montré comme visage lors de notre deuxième rencontre au Mondial, j’estime que nous sommes passés à côté d’un véritable exploit. Il y avait vraiment de la place pour faire mieux», a déclaré Madoui, à l’issue du match de classement.
C’est dire que le champion d’Afrique en titre a laissé passer une belle opportunité pour s’illustrer. Pourtant, au vu de ce qu’il a montré contre les Australiens champions d’Asie, notamment en deuxième mi-temps, il avait largement les possibilités de passer le cap des néo-zélandais d’Aukland City, lors des quarts de finales. La défaite des gars d’Aïn El Fouara dans cette rencontre reste d’ailleurs une véritable énigme aux yeux de l’entraîneur Madoui.
«Franchement, notre prestation lors du premier match reste une véritable énigme. Croyez-moi, je n’arrive toujours pas à expliquer pourquoi mes capés ont eu un rendement aussi médiocre que celui face à Aukland», s’est encore interrogé le jeune technicien sétifien.
Cette victoire des Sétifiens a aussi permis le retour du calme au sein de l’équipe, car l’échec de l’ESS de passer au dernier carré de la compétition a failli plonger les Sétifiens dans la crise, notamment après la montée au créneau du président Hassan Hamar qui a critiqué ouvertement son entraîneur et ses joueurs.
Dans les milieux du club, l’on a même commencé à spéculer sur l’avenir de l’entraîneur Madoui. C’est dire que ce succès face à Western Sydney est tombé à point nommé pour calmer les ardeurs des uns et des autres, et permettre au club de se concentrer pleinement sur ses prochains challenges.
Hakim S.