Après avoir dénoncé l’accord de la réconciliation inter-palestinienne, conclu le 24 avril dernier, Israël a engagé une série de sanctions collectives, violant l’accord de Paris en bloquant les droits de douane destinés à l’autorité nationale palestinienne, à titre d’exemple.
L’agression de l’entité sioniste contre Ghaza s’en est suivie face au refus des palestiniens à renoncer à leur réconciliation concrétisée, pour rappel, par la composition d’un gouvernement d’unité nationale. Une nouvelle sanction contre les palestiniens, cette fois-ci de nature militaire qui se poursuit à sa quatrième semaine et qui à ce jour n’a pas réussi à atteindre ses objectifs, essuyant des échecs à divers niveaux. Outre l’échec de la première série de ses sanctions collectives contre le peuple palestinien, les responsables politiques et militaires israéliens sont confrontés à d’autres échecs et à divers niveaux depuis, le début de leur offensive militaire, le 8 juillet dernier, contre les palestiniens de Ghaza. Sur le plan militaire, l’entité sioniste a été surprise, notons-le, dès le début de son agression militaire contre Ghaza par la riposte adoptée par l’ensemble des fractions de la résistance palestinienne . Riposte qui a vite fait de mettre en échec les capacités du bouclier israélien, à faire barrage aux tirs des roquettes par les résistants palestiniens. Outre la qualité et les nouvelles distances parcourues par les roquettes tirées par les combattants palestiniens, atteignant à titre d’exemple, Tel-Aviv et son aéroport international, Ben Gourion, immobilisant ses activités aériennes, il ya eu l’envoi d’avion sans pilote, notamment celui qui a survolé le ministère de la Défense israélienne et aussi l’opération hommes-grenouilles des résistants par laquelle ils ont réussi d’atteindre la base militaire de la ville occupée Askalane. Riposte palestinienne à l’offensive israélienne, par laquelle la résistance a réussi, dès les premiers jours à bouleverser les rapports sur le terrain des combats qui après les avoir renversé les a consacré en sa faveur au regard du maintien de la cadence et de la nature de la riposte palestinienne, à ce jour. Si dès les premiers jours de son agression contre Ghaza, laquelle entame sa quatrième semaine, Netanyahu et son ministre de la défense se sont fixés des objectifs précis, ces derniers ont été vite remplacé par d’autres, suite aux nouvelles donnes induites par la portée et la nature précitées de la riposte palestinienne. Ce qui constitue par essence un échec pour le gouvernement de Netanyahu, qui depuis annonce un objectif et lance un autre sans, les atteindre. L’objectif initial de Netanyahu et son équipe de mettre en branle les capacités militaires de la résistance palestinienne, notamment ses roquettes, objectif non escompté, il a été question par la suite de destruction des tunnels de Ghaza comme objectif et aussi des capacités d’une des fractions de la résistance palestinienne, le mouvement Hamas. Des annonces qui n’ont pas dépassé le seuil de l’effet d’annonce, voire une propagande de l’entité sioniste, mise en marche en soutien à l’offensive militaire contre les Ghazaouis, pour combler son échec dont le cours des évènements a vite fait de dévoiler ses contours. Bombardements israéliens -aériens, terrestres et navales- ciblant les maisons et les habitations, les centres hospitaliers, les écoles, les boulangeries, des ambulances, des stations de chaînes de télévision et de radio, ainsi que des sièges et le personnel de l’agence des Nations unis, l’UNRWA.
Des cibles civiles qui à ce jour ont fait plus de 1290 martyrs palestiniens et plus de 7200 blessés , qui pour rappel l’armée sioniste n’est pas à ses premiers crimes contre l’humanité, la mémoire collective, palestinienne, arabe et internationale retiendra, à titre d’exemple ceux commis en 1948, lors de son occupation de la Palestine, les martyrs de Sebra et Chatila en 1982, Liban et tant d’autres. Israël, depuis le début de son agression contre Ghaza qui se poursuit a commis des génocides, à Chajiya, Khan Younes et à camp El-Chatti, ciblant des enfants dans un espace de jeu, pour ne citer que ces derniers. Barbarie sioniste contre Ghaza qui s’inscrit sur la voie des sanctions punitives par voie de l’action militaire israélienne contre des enfants, des femmes et des vieux, à laquelle ont appelé les responsables politiques de l’entité sioniste, dès l’accord de la réconciliation palestinienne. A titre d’exemple, on citera les propos de la parlementaire israélienne, Ayelet Shaked, laquelle a appelé «à exterminer les femmes palestiniennes car elles donnent la vie aux enfants». Le bombardement des palestiniens de Ghaza, a été intense et se poursuit, à sa quatrième semaine, avec notons-le l’usage d’armes non conventionnelles par l’armée de l’entité sioniste, tel le phosphore blanc et des bombes et des balles à fragmentations.
Ce qui pour bon nombre d’experts et observateurs ainsi que d’organismes internationaux indiquent qu’Israël procède à des crimes contre l’humanité à Ghaza sous couvert du silence complice de membres du Conseil de sécurité, notamment, les Etats-unis, la France et la Grande Bretagne. L’armée de l’entité sioniste qui a échoué par l’incapacité de son bouclier à stopper la riposte de la résistance palestinienne par ses tirs de roquettes, parcourant le ciel de la pelestinien, ne saurait en finir avec l’ensemble des tunnels du territoire Palestine, Ghaza.
La levée du blocus étant une condition incontournable pour l’ensemble des fractions de la résistance palestinienne, il est fort possible qu’Israël cessera son offensive militaire par une décision unilatérale qu’elle annoncera. Un autre échec de plus lequel s’ajoutera à ceux précités qui auront des conséquences lourdes sur le gouvernement de Netanyahu et l’avenir politique de celui-ci sur la scène israélienne, au regard notamment de plus de 60 nombre soldats et des officiers israéliens tués par la résistance et plus de 200 blessés, dont certains dans un état grave.
Karima Bennour
