Accueil RÉGIONS Dépistage et transplantation rénale : une conférence débat à Bouira

Dépistage et transplantation rénale : une conférence débat à Bouira

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L’Association Amel reprend du service après une longue période d’inactivité. Son président, qui a fait dernièrement le déplacement à la cellule de communication, l’a déclaré à la presse. Absente sur le terrain depuis 1991, elle est de nouveau à pied d’œuvre au profit des insuffisants rénaux.
L’objectif ? C’est la solidarité avec cette catégorie de malades pour lesquels, malgré les progrès accomplis dans la prise en charge, il reste encore tant à faire. C’est dans cette optique que s’inscrit, par exemple, l’organisation le 11 juin à Sour El Ghozlane, où l’association a son bureau, d’une conférence débat sur les insuffisances rénales. Le dépistage précoce de cette pathologie lourde est une nécessité absolue, car, selon Larbi Chérif Saïd, son président, beaucoup d’insuffisants rénaux ne sont pas conscients de l’atteinte qu’ils présentent. Il est donc normal que le thème de cette journée s’articule sur le dépistage et la transplantation rénale.En effet, on l’a compris, si le dépistage s’avère une priorité, la transplantation qui rend l’insuffisant rénal autonome par rapport à la machine, autrement dit le rein artificiel, ou encore le générateur, et les longues et pénibles inconvénients qui découlent tout naturellement des séances d’hémodialyse que la maladie impose deux fois par semaine à raison de trois heures par séance, la transplantation rénale, on l’a compris, l’est davantage encore pour les motifs que nous venons d’énumérer. C’est pourquoi l’Association Amel, qui rassemble 360 adhérents en son sein, s’assigne pour tâche d’obtenir que le bloc, réservé naguère au centre des paramédicaux, et dont le laboratoire occupe une partie, à Sour El Gozlane, soit affecté au projet d’une clinique publique, afin que des opérations de greffe y soient pratiquées. Des correspondances allant dans ce sens ont été adressées au ministre pour avoir son agrément, aux dires du responsable de cette association. Si le projet aboutissait, s’en serait fini d’une autre dépendance pour les insuffisants rénaux, obligés d’aller se faire opérer à la clinique publique de Tizi Ouzou précise notre interlocuteur. Il faut, par ailleurs, noter que parmi les trois spécialistes en néphrologie qui feront des communications à ce sujet figure le docteur Haddoum, chef de santé au service de néphrologie du CHU Parnet, d’Hussein dey. Ce qu’il faut ajouter, est que le président de l’association n’a eu garde d’omettre de le signaler, c’est que la wilaya dispose de cinq centres d’hémodialyse, dont le plus important est celui de Bouira, lequel, soit dit en passant, fonctionne avec 22 générateurs, tous neuf, pour 120 malades, sans compter les extras, c’est-à-dire ceux qui se présentent à l’improviste pour une séance.
Notre interlocuteur se souvient du temps où le calvaire de ces patients était au complet, car dans toute la wilaya il n’existait qu’un centre fonctionnant avec des moyens dérisoires et tombants parfois en panne. Aujourd’hui les places dans les cinq centres sont suffisantes, et les médicaments sont offerts aux malades par les pharmacies du centre. Il reste qu’une clinique publique de transplantation est une bonne idée. De cette façon, tous les malades qui bénéficient d’un don d’organe, peuvent se faire opérer sur place et sans tarder.
Ali D.

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