Le Front du changement (FC) compte porter son soutien au candidat indépendant, Ali Benflis. Et cela «pour l’Algérie nouvelle et au dessus de toute considération», selon son président, Abdelmadjid Menasra. Trois éléments importants du discours du leader islamiste laissent entendre que le FC tranchera pour le soutien du candidat malheureux à la présidentielle de 2014, Ali Benflis, à savoir la non-participation avec un candidat du parti et l’échec de convergence sur un candidat consensuelle dit de l’»opposition», le refus catégorique de bouder les urnes sous prétexte que leur formation est contre l’option du boycotte et les concertations entre les deux camps qui, ont abouti, selon Menasra à un «accord politique».
Ces trois facteurs sont prépondérants pour que cette formation islamiste tranchera dans cette seule proposition exposée au débat pendant la tenue de leur instance délibérante.
L’ancien ministre de l’Industrie sous Bouteflika, qui fustige le président-candidat, qualifie le quatrième mandat d’»harcèlement contre le peuple algérien», pis encore, plus virulent cette fois-ci, «un autre mandat pour Bouteflika menace la démocratie, la stabilité, hypothèque davantage l’avenir des Algériens et accentue l’impasse politique !» dénonce-t-il.
Pour étayer le choix porté sur Benflis, l’islamiste issu du MSP dit être satisfait par le programme du candidat, appelé «le projet du renouveau national», mais aussi l’aboutissement des discussions et concertations à un SNMG politiquement satisfaisant, selon l’orateur. Menasra, qui soutient le mouvement politique citoyen « Barakat», qui appelle à faire barrage au quatrième mandat de Bouteflika et au changement du système pacifiquement, condamne par la même occasion la perquisition du siège de la chaîne de télévision privée El Atlas TV et qualifie un tel acte d’»atteinte à la liberté d’expression démocratique et diminue de la crédibilité de l’élection présidentielle» soutient-il.
Adel Boucherguine